Marc Lacomare est rentré en France au surlendemain de sa finale au Quiksilver Prime de Saquarema, dimanche, au Brésil. Dans cet entretien, il nous confie sa joie, explique comment il a mis tous les atouts de son côté pour réussir cette saison, assure que rien n’est encore acquis mais certifie qu’il a un objectif : rejoindre Jérémy Florès sur le World Tour.
Trois jours après ta finale, que te dis-tu : « je suis content d’avoir fait une finale ou je suis déçu d’avoir perdu en finale » ?
Je mentirais en disant que je ne suis pas du tout déçu mais c’est surtout la joie qui prédomine. Je suis allé jusqu’en finale, j’ai tout donné pour y arriver. Après, je n’avais plus les armes physiques pour lutter. La journée et la semaine ont été très longues.
Que s’est-il passé pendant la première demi-heure où tu t’es fait manger par Coleborn ?
Il y avait une bonne gauche pour la finale mais pas beaucoup de séries. Je prends deux vagues, sur lesquelles je place à chaque fois une bonne première manoeuvre mais où je tombe. Pas lui. Il a fait la différence là-dessus.
Et tu te dis « c’est cuit » ?
Non, non. Je me dis que tant qu’il reste encore cinq ou six minutes, c’est encore faisable. Je reste donc confiant.
Quand tu score le 10, à cinq minutes du coup de trompe final, tu y crois donc encore ?
Je me dis qu’il me faut deux minutes pour remonter au large, que ça va être chaud mais que je peux encore avoir une dernière vague et scorer le 7,60 dont j’ai besoin.
Pourquoi ne pars-tu pas sur la dernière vague au buzzer ?
J’ai refusé cette vague parce que je savais qu’elle n’avait pas le potentiel pour faire plus de 7 points.
Tu sors Gabriel Medina devant son public, ça fait quoi ?
C’est juste énorme ! Il y avait beaucoup de monde derrière lui sur la plage. Je le bats chez lui, pour une place en finale et dans de belles gauches. Ça me donne beaucoup de confiance pour la suite.
C’est plus fort que de battre Parko à Burleigh en début d’année ?
(Il réfléchit) Battre Parko sur des droites à tubes en Australie c’était pas mal… Mais Médina, c’était en man on man et pour une place en finale. Battre Médina c’est quand même plus fort.
Tu as aussi appris à te battre face à des potes français comme Joan Duru et Jérémy Florès; que te passe-t-il dans la tête quand tu es en série face à eux ?
Je dois faire abstraction de notre amitié le temps d’une série. J’avoue que ça a été une drôle de journée car j’ai surfé coup après coup contre Joan et Jérémy. C’est ch… de tomber sur des potes mais en man on man, il faut oublier tout ça et se concentrer sur son surf.
Cette finale n’est pas un coup d’éclat mais fait suite à un début de saison costaud. Comment expliques-tu tes résultats : la maturité, les planches, ton coach ?
C’est un tout. C’est plein de petits détails. J’ai pas mal mûri, je me connais mieux, je connais mieux le circuit aussi, j’ai beaucoup travaillé avec Yann Martin et j’ai la chance qu’il m’accompagne sur les compétitions cette année. On a une bonne entente, il m’aide beaucoup.
Ton surf est complet avec du carve, des airs, du tube, de face et de dos, petites ou grosses vagues. Que fais-tu pour avoir ce large éventail ?
J’essaye de m’entraîner le plus souvent, dans n’importe quelles conditions. Je fais pas mal de physique aussi. Et en compétition, je sais aussi ce que les juges vont vouloir voir selon le type de vagues ou le pays où l’on se trouve. A Saquarema, j’ai fait des airs mais j’ai surtout varié mon surf car la vague était longue et creuse.
Tu es aujourd’hui 21e au ranking. On parle déjà de toi comme le prochain Français à intégrer le CT d’ici la saison 2014. Penses-tu pouvoir le faire ?
C’est mon objectif. Mais rien n’est fait. J’en suis encore loin. Je vais prendre les compétitions les unes après les autres. En ce moment, je me sens bien, j’ai de bonnes planches. Je surfe sans forcément penser aux points.
Il reste encore 7 Primes au calendrier, la saison est très longue mais une perf’ en Afrique du Sud dans un mois (Mr Price du 1er au 7 juillet) et tu t’en approcherais, non ?
Sans doute. D’autant que j’aime bien Ballito, c’est une droite bien puissante. Mais avant je vais aller faire un 6 stars au Mexique (Los cabos Open du 17 au 23 juin). Tous les points sont bons à prendre.
Où pourrait se situer le tournant de la saison ? L’US Open fin juillet, les deux Primes des Acores et du Portugal cet automne ? Hawaï en fin d’année ?
Je pense que ça peut se jouer en Europe. Il faudra que j’y fasse une perf sur une des deux compétitions.
Quel va être ton programme d’ici le Mexique dans trois semaines ?
Je suis rentré mardi et je me suis bien reposé. Comme il n’y a pas trop de vagues prévues cette semaine, je vais plutôt faire de la salle pour le physique. J’irai essayer des nouvelles planches la semaine prochaine.
Source : Stéphane Sisco/www.surfingfrance.com
T as toujours raison toi, c est dingue !
Tu les connais pour dire qu ils ne veulent plus voyager ensemble !
Joan aurait fait la même et ça ne les empêche pas d’être de super pote depuis leur plus jeune enfance.
Merci a son coach oui, qui lui a permis de faire sa meilleure perf.
T’as encore une fois rien compris tête d ail, une perf incroyable d un rider Français et t arrives encore a trouver des critiques, t es un bon toi !
quand kelly a démarré, la vague avait un gros potentiel (un long mur) , parko était trop deep et ne passait pas.
sur la vague joan allait sortir du barrel et lacomare a démarré sur l’épaule et est sorti de la vague.
pas sur que joan ai encore envie de voyagé avec marco.
bref, on voit bien les effets néfaste du nouveau coach de marc.
sale mentalité
donc kelly peut le faire en Australie contre parko mais lacomare ne peut pas.
La compet c’est la compet c’est pas le pays des bisounours
certains gagnent avec classe, d’autres non….
J’ai pas tout suivi, qu’est-ce qui s’est passé?
C est pas du Free surf et il y a des règles a prendre en compte, c est comme ça tête d’ail !
Bah, la compète, ça gâte tout… mais, on est tous attirés.
il doit etre content Duru de s’etre fait dropper alors qu’il etait dans un le barrel
bien fair play tout ca….