Déjà vainqueur du O’Neill ColdWater Classic de Santa Cruz en 2010 (épreuve alors classée WQS), le jeune local de Santa Cruz Nat Young est la surprise de la compétition. Vainqueur des trials hier, il s’est offert le luxe de battre Kelly Slater dans sa série du round 1. Interview après sa série :
Tu as gagné les trials hier, ce qui était déjà une vraie performance. Quel effet cela fait d’avoir sorti Kelly ?
C’est incroyable. Je ne vois pas maintenant ce que je pourrais demander de plus que de battre Kelly ici, sur mon homespot. C’est la vague que je surfe chaque jour. C’est incroyable.
Tu avais de la pression face à Kelly ?
Non, pas vraiment, je suis là en tant que wildcard, je n’ai donc pas de points à gagner, ni quoi que ce soit. J’avais juste à y aller, faire du mieux que je pouvais en me confrontant au meilleur.
Certains surfeurs ressentent une pression supplémentaire en surfant devant leurs amis, leur famille. Qu’en est-il pour toi ?
J’adore ça, même si j’avais la pression quand je remontais au pic après mes vagues et que j’entendais la foule m’encourager. Mais c’est incroyable d’avoir un tel support dans des moments comme celui-ci.
Tu as déjà gagné cette compétition il y a 2 ans, tu peux donc le refaire. Est-ce que tu y penses déjà ?
Non, je prends le temps. Je viens de remporter le 1er round, c’est déjà incroyable, et il devrait y avoir des vagues dans ma prochaine série, qui aura lieu dimanche je pense. C’est juste excitant de penser que je vais remettre ça tout en m’éclatant.
Tu penses avoir un avantage en tant que local sur cette vague ?
Je crois que j’ai un gros avantage sur le spot en tant que local. C’est une vague difficile à surfer, c’est aussi compliqué de trouver de bonnes vagues, de se placer. Avec ma connaissance du spot je peux par exemple anticiper les séries et l’endroit où elles vont casser. Il y a différents paramètres à contrôler. Je pense que ça aide beaucoup.
Tout est donc possible dans les heats à venir ?
Oui, je surfe dimanche et je pense que tout est possible. J’ai battu Kelly Slater, je peux sûrement en battre d’autres. Enfin je pense…
Propos recueillis par Romain Ferrand