À l’occasion du Freeride World Tour, célèbre compétition de ski et de snowboard freeride, dont la finale devait se tenir à Verbier fin mars nous avons rencontré Nicolas Hale-Woods, l’un des fondateurs de cette compétition. Si l’Xtreme de Verbier n’a pas pu avoir lieu en raison de mauvaises conditions météorologiques, nous avons tout de même pu rencontrer ce personnage emblématique de la scène freeride, mais aussi de l’évolution du surf en Suisse.
Passionné des sports de glisse depuis toujours, il a co-créé l’Association Suisse de Surf reconnue par l’International Surfing Association, permettant à son pays de participer aux Championnats du monde amateurs en 1992 ainsi que de développer la discipline dans ce pays sans littoral où le surf se pratique en rivières ou en piscines à vagues. La première vague artificielle fut créée en 2018 à Ebikon, suivie de deux autres, sorties de terre en 2021, l’une à Regensdorf et l’autre à Sion. La Swiss Surfing Association organise chaque année les Championnats suisses de surf en Espagne, en France mais aussi en piscine à vagues, permettant d’élever le niveau du surf en Suisse et de rendre les Championnats du monde ISA accessibles aux surfeurs suisses.
Nicolas nous a présenté le Freeride World Tour, qu’il dirige aujourd’hui, avant de nous parler de son histoire avec le surf, de la création de l’Association Suisse de Surf et de la professionnalisation du surf en Suisse. Au tout début des années 1990, après avoir beaucoup voyagé, il décide avec des amis de créer l’Association. « En 1991, pour rigoler, on s’est dit qu’on allait créer l’Association Suisse de Surf qui a été affiliée à la Fédération internationale de surf (…) ça nous a permis de voyager, de trouver des sponsors » nous raconte-t-il. Plus récemment, l’arrivée des piscines à vagues a joué un rôle important pour les athlètes suisses, un sujet sur lequel nous l’avons questionné, « quand on arrive on a des épaules et on arrive aussi à améliorer sa technique, je pense que c’est juste un rêve qui s’est réalisé » déclare Nicolas. Conscient des limites inhérentes aux vagues artificielles, il rappelle que ces dernières ne sont qu’un complément et qu’elles ne remplaceront jamais l’océan.
Toujours aussi absurde. Alors que certains se battent (souvent à leur dépens physique et psychologique) partout dans le monde pour défendre la ressource en eau, une bande de col blanc déguisé en mecs cools prélassent leurs fesses sales dans des bassines à vagues.
Si le ridicule ne tue pas, dans ce cas présent il nous rend complètement abjecte.