Leader du classement général avant Rio, John John Florence conserve son leadership mais n’a pu disputer son quart de finale car blessé au même genou qui l’avait contraint à déclarer forfait une moitié de saison l’an dernier. Vainqueur des étapes australiennes de Bells et Margaret River, JJF devance son compatriote Kolohe Andino, 3e au Brésil après ses finales (perdues) de D-Bah et Margaret River. Les deux hommes sont pour l’heure en salle d’embarquement pour les Jeux Olympiques.
Après un 8es de finale à Rio, Kelly Slater, actuel 7e mondial, et désormais troisième américain au classement et ne verrait donc pas les JO, son ultime objectif.
Décevant à Margaret (17e), Filipe Toledo a frappé un grand coup en s’imposant à Saquerama ce dimanche. Déjà vainqueur ici même l’an dernier, Toledo fait une superbe opération puisqu’il est désormais n.3 mondial et premier Brésilien du ranking. Vainqueur de la première étape, Italo Ferreira occupe le 6e rang mondial mais perd trois places après avoir éjecté en 16es de finale à Rio.
Deuxième Brésilien du ranking et virtuellement dans l’avion pour les Jeux Olympiques, Ferreira devance de peu Gabriel Medina, quart de finaliste chez lui au Brésil. Seulement troisième Brésilien, le champion du monde en titre regarderait les JO à la télé si le classement en restait là.
Après ses demi-finales sur la Gold Coast et à Bells, Jordy Smith, seul représentant sud-africain, s’est remis dans le bon chemin avec un quart à Margaret (5e) et une finale au Brésil dimanche. Il occupe la 4e place et ne devrait avoir aucun souci pour l’obtention de son ticket pour Tokyo-2020.
Vainqueur de l’étape de Bali, Kanoa Igarashi a atteint les quarts de finale après avoir notamment sorti le Français Joan Duru. Seul Japonais engagé sur le CT, Igarashi, actuel 5e du ranking, est quoi qu’il en soit assuré de représenter son pays à domicile dans un peu plus d’un an.
Michel Bourez, qui a pris la 9e place au Brésil comme à Bali et à Margaret, occupe le 13e rang mondial. Ce qui lui assurerai une place pour les Jeux en tant que meilleur Français sur la liste de Tokyo-2020. Finaliste à Bali, Jérémy Florès s’est prématurément arrêté au Brésil (33e) où il est arrivé malade. Il perd quatre places au classement général et se retrouve 15e à la mi-saison, il est virtuellement qualifié pour les JO en tant que deuxième Français et 10e du classement des surfeurs éligibles.
Joan Duru, 21e du classement après sa 9e place au Brésil, et 3e Français ce qui le priverait pour l’heure des Jeux.
Après un début de saison décevant, le vice-champion du monde en titre australien Julian Wilson a retrouvé des couleurs et signe une 5e place à Rio après une demi-finale à Margaret River. Le voici désormais 8e mondial et au pied de l’avion pour Tokyo-2020 en tant que meilleur australien, puisqu’il devance dorénavant d’une place son compatriote Ryan Callinan (9e du ranking), lui aussi virtuellement aux JO. Sorti en 8es de finale, Wade Carmichael est 14e et 3e australien.
En regardant ce classement, les nationalités présentes sur le CT messieurs et les places éligibles, il apparait que le Brésil, les Etats-Unis et l‘Australie auront chacun 2 places pour les JO. Jordy Smith (AfSud) et Kanoa Igarashi (Japon) devraient eux aussi finir dans les 10.
Les deux places restantes se disputeront donc entre 6 surfeurs issus de quatre CNO : nos 3 français (Bourez, Flores et Duru), l’Italien Leo Fioravanti (blessé pendant 3 à 5 mois), le Néo-Zélandais Ricardo Christie et le Portugais Federico Morais, remplaçant de Fioravanti et demi-finaliste à Rio.
Pour faire simple, si la France veut avoir deux représentants aux Jeux Olympiques, ceux-ci doivent être mieux classés que le Transalpin (29e actuellement), le Kiwi (28e) et le Portugais (32e) en fin de saison.
Top 8 dames
Sally Fitzgibbons, vainqueur à Rio après sa finale à Keramas et sa demi à Margaret, grimpe tout en haut de la hiérarchie féminine. Leader du classement, l’Australienne serait aux Jeux de Tokyo si on en restait là. A mi-saison, la championne du monde en titre Stephanie Gilmore qui était leader avant Rio glisse au 3e rang malgré une demi-finale en Amérique du Sud. Deuxième Australienne au ranking, elle serait elle aussi à Tokyo.
En regardant le classement et sauf accident, les deux Aussies ont fait un grand pas vers les Jeux puisque la 3e Australienne, Bronte Macaulay est 10e à plus de 15.000 points, déjà, de Gilmore.
L’Américaine Carissa Moore, finaliste au Brésil comme à D-Bah, est deuxième au classement après son début de saison canon. Dans la roue de Fitzgibbons pour le titre mondial, contre laquelle elle a perdu ce dimanche à Rio, Moore est la meilleure surfeuse US et verrait donc les Jeux de Tokyo. Quart de finaliste pour la 3e fois consécutive, Courtney Conlogue fait la bonne opération à Rio en se hissant à la 4e place et, surtout en doublant, sa compatriote Caroline Marks (9e à Rio). La voici de nouveau en position de qualifiée pour les JO.
Mais la course aux Jeux sera très rude du côté des Américaines puisque Lakey Peterson et Marks sont juste derrière Conlogue.
La Brésilienne Tatiana Weston-Webb qui a connu un début de saison compliquée avec deux 9e places successives, signe un quart à la maison après une finale à Margaret. Elle est désormais 7e mondiale et dans le bon wagon pour les JO. Tout comme sa compatriote Silvana Lima, de retour de blessure, qui signe un quart à Rio et pointe à la 14e du classement général, en étant 8e surfeuse de la bulle des éligibles pour les Jeux.
Surprenante à Bali avec une demi-finale sur la droite de Keramas, la rookie Costaricienne Brisa Hennessy avait enchaîné par un quart à Margaret. Elle est sortie très tôt à Rio (17e) mais occupe le 9e rang mondial et obtiendrait elle aussi sa place pour Tokyo-2020.
La Française Johanne Defay qui reste désormais sur quatre 8es de finale consécutifs, occupe la 10e place au classement mondial, gagne une place et rentre de nouveau dans le Top 10 après en être sortie. Surtout, Defay serait elle aussi sélectionnée pour les Jeux de Tokyo 2020.
Les qualifiés provisoires
Messieurs
John John Florence (Etats-Unis)
Kolohe Andino (Etats-Unis)
Filipe Toledo (Brésil)
Italo Ferreira (Brésil)
Kanoa Igarashi (Japon)
Jordy Smith (Afrique du Sud)
Julian Wilson (Australie)
Ryan Callinan (Australie)
Michel Bourez (France)
Jeremy Flores (France)
Dames
Sally Fitzgibbons (Australie)
Carissa Moore (Etats-Unis)
Stephanie Gilmore (Australie)
Courtney Conlogue (Etats-Unis)
Tatiana Weston-Webb (Brésil)
Brisa Hennessy (Costa Rica)
Johanne Defay (France)
Silvana Lima (Brésil)
Calendrier 2019 CT
Messieurs
3 – 13 avril : Quiksilver Gold Coast Men’s Pro, Queensland, Australie
17 – 27 avril : Rip Curl Pro Bells Beach, Victoria, Australie
13 – 24 mai : Bali Pro, Keramas, Indonésie
27 mai – 7 juin : Margaret River Pro, Western Australia, Australie
20 – 28 juin : OI Rio Pro, Saquarema, Brésil
9 – 22 juillet : J-Bay Open, Jeffreys Bay, Afrique du Sud
21 août – 1er septembre : Tahiti Pro, Teahupo’o, Tahiti
19 – 22 septembre : Surf Ranch Pro, Lemoore, Etats-Unis
3 – 13 octobre : Quik Pro France, Landes, France
16 – 28 octobre : Meo Pro Peniche, Portugal
8 – 20 décembre : Billabong Pipe Masters, Pipeline, Hawaii
Dames
3 – 13 avril : Boost Mobile Pro Pro, Queensland, Australie
7 – 27 avril : Rip Curl Pro Bells Beach, Victoria, Australie
13 – 24 mai : Bali Pro, Keramas, Indonésie
27 mai – 7 juin : Margaret River Pro, Western Australia, Australie
20 – 28 juin : OI Rio Pro, Saquarema, Brésil
9 – 22 juillet : J-Bay Open, Jeffreys Bay, Afrique du Sud
19 – 22 septembre : Surf Ranch Pro, Lemoore, Etats-Unis
3 – 13 octobre : Roxy Pro France, Landes, France
16 – 28 octobre : Meo Pro Peniche, Portugal
25 novembre – 6 décembre : Hawaii Pro, Maui, Hawaii
Photo à la une : Johanne Defay / WSL