Julian Wilson est souvent considéré comme l’un des surfeurs les plus innovants du Tour. On peut lui accorder ce titre, sachant qu’il surfait un module de skate à URBNSURF il y a peu, repoussant les limites du surf indoor.
Avec son style électrique, son aisance dans les airs et ses turns acérés, il est l’un des talents les plus réputés du CT depuis son arrivée sur ce dernier en 2011.
En compétition, l’Australien collectionne les succès, avec notamment en 2014 une victoire lors du Pipe Masters, un titre de Triple Crown et une sélection dans la toute première équipe olympique australienne.
Le titre de champion du monde, en revanche, lui passe sous le nez en 2018, où il s’incline face à Gabriel Medina sur le dernier événement de la saison (Billabong Pipe Masters). Au vu de cet edit pourtant, il est clair que ce dernier n’est pas hors de portée.
Lors de sa première saison en 2011 il est élu « Rookie of the Year » après sa belle 9e place au classement général. En 2018, sa plus belle saison jusqu’à présent, il a connu certains des plus beaux résultats de sa carrière, avec notamment une première place en France lors du Quiksilver Pro France et à domicile lors du Quiksilver Pro Gold Coast.
En 2019 pourtant ses résultats n’étaient pas au rendez-vous. Il termine la saison à la 11e place, son plus mauvais résultat depuis sa 14e place en 2014.
Le surfeur a cependant compensé son absence de lumière sur le Tour par des edits en free surf qui rappellent de quoi il est capable, au Portugal avec Kelly, à domicile du côté de Noosa ou encore lors de 24h à J-Bay.
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>> Photo à la une : © WSL/Cestari
