Vendée : visite au pays des Chouans

Un coin à (re)découvrir, où les vagues n'ont pas grand chose à envier à leurs départements voisins....

23/10/2009 par Romain Ferrand

Plus connue pour la voile que pour le surf, la Vendée n’en regorge pas moins de nombreux spots. De Saint-Gilles-Croix-de-Vie à La Tranche-sur-Mer, en passant par les Sables-d’Olonne ou l’Île d’ Yeu, la variété des côtes vendéennes n’a rien à envier à ses voisines.

Où c’est ?

Situé entre la Charente-Maritime et la Loire-Atlantique, le littoral vendéen s’étend sur près de 240 km. Alternant entre dunes et rochers, le 85 offre pléthore de vagues pour tous les niveaux, des beach-breaks de Bud Bud au « reef » de La Sauzaie en passant par la Baie des Sables.

Pourquoi j’y vais ?

L’océan est depuis toujours très ancré dans la culture de la région. Le rapport à la nature compte pour les Vendéens et ça se ressent. Départ du périlleux Vendée Globe, après la voile, c’est au tour du surf de connaître un véritable engouement depuis les années 90. La Sauzaie, où se déroule depuis 8 ans le WQS Vendée Pro, est devenu incontournable. Revers de médaille de sa médiatisation, à l’instar de Bud Bud, il y a souvent du monde à l’eau. Tributaire des conditions (marées, houle, vent), il faut savoir choisir son spot en fonction de leurs particularités.  Même si l’eau y est froide, la meilleure saison pour surfer en Vendée reste l’hiver.

Y’a quoi comme spot ?

– « La Sauzaie » est de loin le plus technique. En direction de Brétignolles-sur-Mer, à environ 8 km de Saint-Gilles, le spot n’est pas très dur à trouver : sur une grande place, un totem surfeur indique que vous y êtes. Le meilleur moment pour s’y rendre est 2 h avant ou 2 h après la marée haute. Le pic droite/gauche est parfait, mais peut faire mal, puisqu’il déroule sur une dalle rocheuse, moins profonde qu’elle ne l’est en réalité.

– Plus tranquille, la grande plage de Saint-Gilles est parfaite pour une session moins mouvementée. Facile d’accès, vagues moyennes, bref un spot à conseiller aux débutants. Le Pic du Phoque et le Pic du Large, à Sauveterre, sont des point-breaks qui valent le détour, quand les conditions sont là. Les bons jours, on y trouve des longues droites creuses et tubulaires. Nécessitant de bonnes minutes de rame pour y accéder, ce sont des vagues qui se méritent. Les locaux y sont en nombre, il faura donc leur laisser la priorité. Sauveterre offre également un beach-break, plus accessible et plus régulier. Il suffit pour s’y rendre de suivre le chemin pédestre.

– Lorsque le vent d’ouest se lève mais que la houle est présente, la plage de la Baie, aux Sables d’Olonne, est le spot adéquat. Sa forme en arène, permet de pouvoir surfer même en cas de grosse tempête. En temps normal, il est bien pour débuter.

– Bud Bud est peut-être le plus beau spot du département, mais aussi le plus fréquenté. Et la qualité de la vague n’y est sûrement pas étrangère. Déroulant sur du sable, de beaux barrels s’y forment régulièrement, en droite comme en gauche.

Et sinon?

À l’eau avec les locaux, les mots d’ordre sont respect et convivialité. Le localisme n’est pas l’état d’esprit, mais il ne faut pas non plus s’imposer. La forte fréquentation étant de mise dans la plupart des spots, on ne compte pas que des Vendéens à l’eau.

PRATIQUE :

Y aller : Il est possible de faire le voyage en train, mais il est tout de même plus évident de s’y rendre en voiture pour découvrir les différents spots et pour s’adapter aux conditions.

Bouger sur place : L’auto reste le meilleur mode de transport pour bouger librement.


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