6 légendes du surf racontent Andy Irons

8 ans après sa disparition, ces témoignages sont toujours aussi bouleversants.

03/11/2018 par Olivier Servaire

Huit ans après la disparition tragique d’Andy Irons, le 2 novembre 2010, ces interviews extraites de KISSED BY GOD nous aident à nous souvenir du surfeur hawaïen…
NB: Ceux qui vivent au Pays Basque peuvent encore voir le film complet à Biarritz mercredi

KELLY SLATER
Par moment j’avais l’impression de vraiment détester ce gars. Mais j’ai ensuite réalisé qu’il m’a offert la possibilité d’accéder à une autre partie de moi.
Andy faisait ressortir ça de moi, ce désir d’être encore meilleur et de gagner encore.
Je me satisfaisais des titres que j’avais gagné avant mon break, mais Andy a ravivé le démon en moi !

MICK FANNING
C’était mon second titre mondial et il y avait une fête à Turtle Bay. Je descends là où il y avait tout le monde, c’était une surprise, je ne savais pas ce qui se passait. Je me tourne et soudainement… WACK ! (il mime la claque) et je me demande « c’est quoi ce bordel » Andy attrape ma tête et me dit « je voulais que tu te rappelles exactement le premier moment où tu m’as vu après avoir gagné !« . « Je vais pas oublier ça, c’est sûr !« 
JOHN JOHN FLORENCE
C’était le surfeur le plus agressif et puissant, mais le faisait avec style. Il faisait tout avec WRRHHOOOAAA, mais de façon stylée. C’était un des meilleurs power-surfers, un des meilleurs à Pipe et à Teahupoo. Tu peux aller partout et demander, tout le monde a en tête une anecdote, une vague, un turn, ou un drop d’Andy Irons. Il a changé notre sport pour toujours !

 

BRUCE IRONS
C’est un peu grâce à moi qu’il a pris cette vague à Teahupoo. Il y avait 10 à 12 pieds ce matin, c’était énorme. D’un coup cette très grosse vague arrive et je me tourne pour y aller. Mais dès qu’il me voit il se dit : « s’il y va, j’y vais« . Alors il se tourne, donne 2 coups de rames, et je lui dis « salut! » pour rigoler, avant de me dire qu’il pourrait se faire mal sur cette vague. Mais 4 secondes après j’entends tout le monde crier dans le channel. Il a dit que c’était la meilleure vague de sa vie et je suis content de lui avoir donné cette petite motivation.

JOEL PARKINSON
Il était sans peur, c’était un talent naturel et sans doute le meilleur tube rider backside de tous les temps. Mais c’est sa façon de dropper qui m’a marqué. Au lieu d’être bloqué par la peur (comme on fait tous), il semblait relax à ce moment et se rattrapait grâce à son instinct de chat. Il adorait cet instant entre le paradis et l’enfer !

OCCY
Il était intimidant, mais surtout un des gars les plus aimants que j’ai connu. Avec les enfants, avec ceux qui voulaient une photo ou un autographe… J’ai appris ça avec lui quand on faisait des séances d’autographes. Il avait toujours du temps pour tout le monde et c’est pour ça qu’il était autant admiré tout autour du monde.

  

           



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