Après son ami Bede Durbidge un peu plus tôt dans la saison et comme Taj Burrow l’an passé après Fidji, c’est un nouveau vétéran australien qui s’apprête à tirer sa révérence. Après avoir éliminé Jordy Smith lors du 3ème tour du Meo Rip Curl Pro Portugal, Josh Kerr a confié au micro de la WSL que 2017 était sa dernière saison sur le circuit. « Ça aurait été super cool de pouvoir se re-qualifier juste pour un seul event la saison prochaine à Snapper où j’ai grandi. Mais oui, j’en ai presque fini avec le tour » a déclaré l’Australien après sa qualification pour le 4ème tour au Portugal. « J’ai hâte désormais de faire encore plus de trips et de voyager avec ma famille. Si quelqu’un veut faire un surf trip avec moi, je suis prêt« .
Sa victoire lors de ce 3ème tour du Rip Curl Pro Portugal face à Jordy Smith a certainement douché les espoirs du Sud’Af d’être sacré champion du monde dans quelques semaines. « Je suis le fan numéro 1 de Jordy et j’ai vraiment envie qu’il remporte le titre mondial donc j’espère qu’il aura une autre chance de le remporter à Pipe ».
À 33 ans, Josh Kerr va pouvoir désormais se concentrer sur sa famille et sur sa fille Sierra, qui à 10 ans, s’annonce déjà comme une surfeuse pleine de talent. « Ma fille veut vraiment faire un event avec moi donc je sortirai peut être de ma retraite pour faire un QS si elle fait le QS. J’ai hâte de commencer un nouveau chapitre de ma vie« . Josh Kerr pourra également se concentrer sur de nouveaux projets, lui qui avait déjà en 2015 lancé une marque de bières, en compagnie de ses 3 best mates Australiens: Joel Parkinson, Mike Fanning et Bede Durbidge.
L’Australien, arrivé sur le tour en 2007, n’aura jamais réussi a remporter un event. Cependant, il gardera certainement en tête ses deux finales perdues. La première en 2012 lors du Pipe Masters, la seconde, en 2014, en Australie, lors du Margaret River. Cette saison, Josh Kerr n’aura gagné que 4 heats (avant le Portugal) et aura fini 7 fois 25ème. Classé 35ème mondial (avant le Portugal), et qualifié pour le 4ème tour du Meo Rip Curl Pro, il se pourrait bien que libéré de cette pression, l’Australien décide de finir sa longue carrière en beauté.
Photo à la une: WSL / Kelly Cestari
