Surf Session Mag 380 // été 2021

Place à notre numéro d’été, le 380e de cette belle histoire commencée en Mars 1986.

Un numéro qui, comme pour celui juste avant lui, vous offrira en main une expérience de lecture inédite avec différents papiers utilisés pour favoriser le toucher et éveiller les sens. Un numéro estival qui remet le poster au goût du jour, eux qui nous ont tant bercé par le passé. Pour la toute première fois également, nous avons souhaité remercier nos abonnés en leur proposant un numéro un peu différent esthétiquement de ceux que vous pouvez retrouver en kiosque. En effet, la couv’ ne sera visuellement pas la même pour ces derniers qui auront droit à un logo métalisé.

Un rendez-vous que nous voulions lancer pour remercier les abonnés de leur fidélité depuis toutes ces années et qui se reproduira pour les prochains numéros.

Au programme donc de ce numéro 380, un shaper de San Diego relate une histoire sur l’invention et l’évolution du fish, un portrait de Bobby Martinez, la saga aquatique des Lost in the Swell à bord du Nomade des Mers, le récit de notre trip portugais aux Açores avec Justin Becret et Kyllian Guérin, un portrait de Mike Rubin, un autre de Fergal Smith, sans oublier un trip au Costa-Rica, un autre à Madère et un portfolio de Mikey Smith. En plus des autres rubriques habituelles.

Bonne lecture !

Photo de couv’ : Tiago Carrique par Bastien Bonnarme

SURF STORY – PAS DE POISSON D’AVRIL

Un shaper de San Diego relate une histoire sur l’invention et l’évolution du fish, ce twin plutôt large avec un tail avalé. L’engin a connu diverses améliorations ou transformations depuis sa forme originelle : du kneeboard au starfish en passant par un outline performant et moins épais.

Par Olivier Dézèque

PORTRAIT – BOBBY COUNT

Avec sa gueule de caillera chicano et une attaque de vague balistique, Bobby Martinez demeure une anomalie dans un monde du surf pro qui élimine les aspérités. Et Dieu sait si Bobby peut se révéler rugueux. Quand la question s’est posée de savoir comment présenter le personnage de Bobby Martinez à un public qui ne le connaîtrait pas, ou peu, une association d’idée fortuite s’est révélée ? » sans modestie ? » assez géniale. Jugez plutôt. Bobby Martinez est un peu à l’histoire du surf ce que le groupe Body Count est à celui de la musique. BC pour les intimes, c’était la rencontre du rappeur Ice-T et d’une formation thrash métal, au début des années 90. Un truc qui envoyait du lourd et dont le premier hit, Cop Killer, donna le ton du message.

Et bien, Bobby Martinez, c’est exactement pareil. Un jeune du « ghetto » latino dans un sport de blancs faussement rebelles, dont le doigt d’honneur lancé à la face des institutions -du surf- définirait le personnage, quitte à l’enfermer à jamais dans ce cliché. Un type qui joue du mauvais instrument dans un quartier où l’on ne jure que par le ghetto blaster. Un héros, quoi.

Par David Bianic / Photos : Seth de Roulet

TRIP – WATER WORLD, SAGA AQUATIQUE

Les aventures salées se prolongent pour Ewen, Ronan et Aurel. Les apprentis moussaillons se confinent à bord du voilier autonome et s’attachent à apprendre les rudiments de la navigation, de la low technologie tout en chassant les déferlantes.

Par Ewen Le Goff / Photos : Ronan Gladu

PORTRAIT – MIKE RUBIN, HAUTE COUTURE EN MARGE SOCIALE

Par Christian Beamish

TRIPS – LES ACORES COMME RENAISSANCE

C’était comme le premier jour du reste de notre vie. Après un an de contexte sanitaire pesant, de restrictions en tout genre, de frustrations quotidiennes alors coincés derrière nos ordinateurs. Après plus de 350 jours sans voyager, nous étions prêts en ce 25 mars 2021 à retrouver enfin un zeste de liberté. Il était temps pour nous de reprendre la route, de retrouver cette sensation d’aventure et de faire quelque chose de frais.

Par Marc-Antoine GUET / Photos : Bastien Bonnarme

PORTRAIT – FERGAL SMITH, ROBINSON SANS RETOUR

Par Olivier Dézèque / Photos : Mickey Smith

TRIP – YIN & YANG

Bastien avait ressenti une bénédiction, un cadeau du destin. Il pouvait s’échapper de l’hexagone pour découvrir le Costa Rica. En temps de pandémie, le voyage s’est transformé en large réflexion sur nos fonctionnements sociaux et politiques, surtout après une incursion surf au Salvador, dans un enfer en date de péremption.

Par Olivier Dézèque / Photos : Bastien Bonnarme

DECOUVERTE – MADERE, RESSURRECTION D’UNE DESTINATION OUBLIEE ?

Par Laurent Masurel

PORTFOLIO – MICKEY SMITH

Mickey a grandi sur la côte des Cornouailles. Inspiré par son biotope, il avait démarré le surf comme une mise en rythme de son existence et une ode à l’environnement. Promptement, une autre façon de célébrer l’océan et ses environs s’est imposée lors de la découverte de la photographie et notamment de la pellicule Velvia. La vidéo allait prendre le pas sur l’image fixe et emmener Mickey loin des sentiers battus qui bordent les océans. Témoin du temps et du surf, Mickey s’est sédentarisé sur la côte ouest de l’Irlande.

Son travail s’est épanoui grâce à son intuition toute particulière et à sa façon de converser avec les éléments comme avec ceux qui collaborent avec ces systèmes universels – surfeurs, paysans, marins, pêcheurs… les hommes de la terre et les gens de la mer.