L’été est là, et avec lui, le 384e numéro d’une belle histoire commencée en mars 1986.
Un numéro qui, comme pour celui juste avant lui, vous offrira en main une expérience de lecture inédite avec différents papiers utilisés pour favoriser le toucher et éveiller les sens.
La légère hausse du prix du magazine (entamée déjà depuis 2 numéros) ne vous aura sans doute pas échappée. Elle tient à deux choses : notre volonté d’améliorer sa qualité tant dans son contenu que dans sa forme et la hausse du prix des matières premières nécessaires à sa confection. Plus que jamais la presse écrite a besoin d’être soutenue et c’est avant tout grâce à votre assiduité qu’elle résiste encore.
Pour la cinquième fois nous avons souhaité remercier nos abonnés en leur proposant un numéro un peu différent esthétiquement de ceux que vous pouvez retrouver en kiosque ou sur notre site. En effet, la couverture ne sera visuellement pas la même pour ces derniers qui auront droit à un logo métallisé.
Un rendez-vous que nous voulions lancer pour remercier les abonnés de leur fidélité depuis toutes ces années et qui se reproduira pour les prochains numéros.
Au programme notamment de ce numéro 384 intitulé Summer Splash : une vision du «Surf-produit» par Perfect Design, un trip à la découverte du Mozambique, un portrait de Vincent Duvignac, mais aussi le dernier trip des Lost in the Swell, un article sur la scène surf-culture locale avec Sofia Loewy et Lee-Ann Curren, ainsi que le dernier surf trip à bicyclette d’Arthur Bourbon, ou encore un article sur la prévention des blessures en surf, tout en passant par deux voyages au Liban et au Salvador.
Bref, de quoi satisfaire son envie de lecture !
On vous souhaite de passer un bon moment. N’hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé en nous faisant un retour à l’adresse mail suivante : contact@surfsession.com.
Illustration de couv’ : Summer Splash par Charles Foussard.
FUTUR – PERFECT DESIGN
Si elle constitue une étape nécessaire à sa pénétration parmi les masses l’industrialisation d’une discipline, du fait de sa course à l’accessibilité, équivaut inévitablement à sa réduction au plus petit dénominateur commun. Le surf-produit est uniformisation uniformisation de l’offre technique, uniformisation de la pratique sportive et plus triste encore, uniformisation de son imaginaire. Le surfeur, est-il condamné à consommer au rythme imposé par les départements «recherche et développement» de l’industrie apparenté au sport ?
Par Arthur Brière A.k.a Athur Über Alles / Photographie : Perfect Designs
AVENTURE – FEAR & LAUGHING
Le passé sombre et le présent certain du Mozambique sont loin d’attirer les masses touristiques et les surfeurs. En conséquences les vagues ne sont pas les plus exploitées de la planète. Les spots, dont beaucoup encore sont à découvrir, peuvent pourtant offrir des conditions exceptionnelles. Certains baroudeurs ont tenté l’expérience… en y laissant parfois des plumes.
Par Will Bendix / Photographie : Alan Van Gysen
LOCAL – VINCENT À LA MAISON
Ancien champion de France et d’Europe, Vincent Duvignac est devenu plus un chasseur de vagues q’un grimpeur spécialisé en marches des podiums de contests. Il est principalement à la recherche de breaks locaux situés à proximité de chez lui. Depuis 2018, à la fin de sa carrière en tant que compétiteur, il vit The Search, en écument les bancs de sable du Pays de Born et de Marensin, en décryptant un espace qui présente un caractère fortement imprévisible. Ce sont ces quêtes aussi sportives qu’humaines qui lui apportent du bonheur et un sentiment de liberté. Cependant l’évolution de Durvi n’est pas simplement limitée aux territoires qui lui servent de terrains de jeux. En effet, le twin et la frénésie procurée par ce type d’engin muni de deux dérives, a récemment fait interruption dans son surf. C’est une découverte qui l’invite à s’interroger sur son rapport à l’océan comme sur son rapport à la vie. Rencontre avec un surfeur libre qui a des choses à montrer et à raconter.
Par Antoine Dubreil / Photographie : Paul Crétinon
SALING – AU MILEU DE L’ATLANTQUE
« Depuis notre aventure en Patagonie, Erwan «Gandalf» Lelann a continué son tour du monde à bord du Maewan, On devait le rejoindre en Antarctique, puis aux îles Malouines mais compte tenu des conditions sanitaires, nous avons été forcés d’annuler ces projets et d’attendre que la situation générale s’améliore. Pendant ce temps, le navigateur avait remonté la côte Est de l’Amérique du Sud, en passant par l’Amazonie avant de traverser l’Atlantique afin de boucler son tour du monde. Il était parti il y a six ans. Erwan nous prévient de son départ imminent pour sa traversé de l’Atlantique et nous propose de la rejoindre pour cette dernière étape afin d’achever le périple planétaire à ses côtés ».
Par Ewen Le Goff / Photographie : Ronan Gladu
CULTURE – AUX ORIGINES DU STYLE
Le surf est industriel et mondialisé. Cela n’empêche en rien chaque pays ou culture de développer un rapport particulier à la glisse et en y regardant de plus près on se rend compte qu’il est souvent unique. Les années, la société, la religion, la jeunesse, les arts et tout ce qui constitue la genèse d’une scène locale entre en considération avec un rôle parfois déterminant que les vagues en elles-mêmes. A l’abri des codes et des injonctions déconnectées de leur réalité, chaque pays façonne un type de surf à un rythme bien singulier. Au coeur de ces profonds changements, on trouve bien souvent des esprits passionnés ayant grandi entre deux pays, deux continents. C’est le cas pour Sofia Loewy ou pour Lee-Ann Curren. Il s’agit de deux surfeuses qui cumulent les influences et en profitent pour développer, elles aussi, une histories et un surf à part, à cheval entre plusieurs manières d’exister sur des territoires.
Par Mathieu Maugret
SLOW LIFE – À BICYCLETTE / ARTHUR BOURBON
En 2014, Arthur Bourbon s’était déjà essayé à un premier surf trip à bicyclette, depuis Biarritz jusqu’à La Baule. L’idée de réitérer l’expérience lui trottait dans la tête au milieu d’une myriade d’autres projets. Il est difficile de faire un choix. La pandémie et ses macro-effets, bloquant une bonne partie des ambitions de voyages en direction de destinations lointaines, s’est présentée pour de nombreux surfeurs avides de vagues exotiques comme une occasion de se projeter d’une autre manière. Pour Arthur, la situation s’est présentée comme un signe du destin qui a marqué l’opportunité de réexpérimenter cette escapade en la liant à une ambition d’apprentissage, de découverte et d’inspiration.
Par Olivier Dézèque / Photos : Clément Le Page
ACCIDENTS – TRAUMATISÉS DU SURF
Nouvelle épreuve des Jeux-olympiques, le surf a pris un virage important dans sa démocratisation au sein de l’espace public et de notre paysage informationnel. Son entrée n’est pas qu’une simple médiatisation mais constitue une véritable intégration une valorisation de la performance sportive. Les pros l’ont bien compris, il s’agit de mettre en place toutes les stratégies d’entraînement et de s’entourer d’un staff médical performant pour parvenir au meilleur niveau. (…)
Quelles sont ces différentes types de blessures liées au surf et que constituent les pratiques concrètes de prévention ?
Par Bastien Edou
AUTRE RIVAGE – LIBAN / DES VAGUES AU PAYS DU CÈDRE
Au Moyen-Orient, entre Israël, la Syrie et la grande bleue, se révèle une terre de surf plutôt insoupçonnée et éloignée de l’attention des férus de vagues. Avec ses 220 kilomètres de côtes situées à l’Est de la Méditerranée, le pays du cèdre offre des pics presque toute l’année. Il capte les houles d’Ouest qui traversent la mer. Bordé par une chaine de montagnes, texturé de vallons arides, le Liban est un territoire fragile où les puissances de la natures se rencontrent et communient avec force et puissance au sein d’un pays tristement affaiblie par son histoire contemporaine.
Texte et photos par Valentino Belloni
TRIP – SALVADOR
Le plus petit pays de l’Amérique centrale est devenue une destination privilégiée pour les surfeurs voyageurs de tous horizons. Son climats tropical et une côte partagée avec l’océan Pacifique qui offre des vagues régulières pour de nombreux niveaux de pratiques ont placé ce surf trip comme étant un incontournable. Ce n’était pourtant pas gagné.
Par : Olivier Dézèque / Photographie : Bastien Bonnarme
PORTFOLIO – HÉMISPHÈRE SUD
Notre globe est physiquement, peut-être aussi symboliquement, divisé en deux parties. Chacune des deux polarités, Nord et Sud, est délimitée par l’équateur. Seule 10 % de la population mondiale peuple cette partition du Sud essentiellement marine – les terres émergées ne représentent que 20% de la surface. Entreprenons un petit voyage photographique là où les vagues déferlent sous des températures plus clémentes durant la saison de l’hiver. L’Australie avec Byron Mc Loughlin, l’Indonésie sous l’œil de Margarita Salyak, l’Afrique revue par Alan Van Gysen et le Brésil sous les rythmes du déclencheur de Matheus Couto.
Une petite promenade express…
On ne vous en dit pas plus… la suite dans le mag !
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