L’automne est là, et avec lui, le 385e numéro d’une belle histoire commencée en mars 1986.
Un numéro qui, comme pour celui juste avant lui, vous offrira en main une expérience de lecture inédite avec différents papiers utilisés pour favoriser le toucher et éveiller les sens.
La légère hausse du prix du magazine (entamée déjà depuis 3 numéros) ne vous aura sans doute pas échappée. Elle tient à deux choses : notre volonté d’améliorer sa qualité tant dans son contenu que dans sa forme et la hausse du prix des matières premières nécessaires à sa confection. Plus que jamais la presse écrite a besoin d’être soutenue et c’est avant tout grâce à votre assiduité qu’elle résiste encore.
Pour la sixième fois nous avons souhaité remercier nos abonnés en leur proposant un numéro un peu différent esthétiquement de ceux que vous pouvez retrouver en kiosque ou sur notre site. En effet, la couverture ne sera visuellement pas la même pour ces derniers qui auront droit à un logo métallisé.
Un rendez-vous que nous voulions lancer pour remercier les abonnés de leur fidélité depuis toutes ces années et qui se reproduira pour les prochains numéros.
Au programme notamment de ce numéro 385, un sujet sur le cinéma et la surf culture, un autre sur le stage de perfectionnement des Français à Tahiti (avec Kauli Vaast, Jorgann Couzinet, Thomas Debierre, Inigo Madina, Gatien Delahaye, Mihimana Braye, Charly Quivront, Charly Martin, Joan Duru, Justin Becret, Gaspard Larsonneur, Pierre Lamothe, Naiki Vaast et Nicolas Paulet), le récit de voyage du Breton Ian Fontaine lors de son trip chilien, un sujet sur la taille des planches par Manuel Claudeville Morell, un autre récit de voyage signé Ondine Cleo sur Montauk, un territoire isolé sur la côte est américaine mais aussi un sujet sur la collaboration Adrien Toyon & Andrew Kidman en plus d’un portrait de Juliette Lacome, d’un trip en Côte d’Ivoire avec Alan Van Gysen, d’une journée passée avec Paul-César Distinguin et d’un portfolio signé Julien Roubinet.
Bref, de quoi satisfaire son envie de lecture !
On vous souhaite de passer un bon moment. N’hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé en nous faisant un retour à l’adresse mail suivante : contact@surfsession.com.
Illustration de couv’ : Arthur Bourbon par Laurent Gaden.
Les surfeurs prennent des risques qui sont le plus généralement calculés lorsqu’ils s’aventurent dans de grosses conditions. Clément Roseyro, spécialiste en matière de vagues gigan – tesques, en a parfaitement conscience. Il désire mettre en avant certains de ses compagnons de jeu afin de dévoiler leurs travaux et leurs prouesses. Il s’agit des évolutions d’un preneur d’images ainsi que d’un pilote de jet qui n’ont pas froid aux yeux et qui évoluent souvent aux côtés du sportif. Ces hommes de l’ombre s’engagent autant que les surfeurs de grosses vagues puisqu’ils fréquentent l’océan au même moment, lorsqu’il est en furie.
Par Olivier Dézèque / Photographies : Maxime Mergalet
TRAINING – PERFECTIONNEMENT À TAHITI
Les membres de l’équipe de France de surf ont posé leurs boardbags à Tahiti. Ils sont arrivés au milieu du mois de janvier pour le collectif France junior. Dans la foulée, début février, les plus âgés les ont rejoints sur l’île. Ils sont tous venus pour s’entraîner sur les beachs breaks tahitiens avant la reprise des juniors et des WQS. Nos Frenchies ont eu la chance d’avoir quelques jolies houles qui ont mis la vague mythique de Teahupo’o en marche. Ces conditions ont permis une belle première approche du spot pour certains et d’une réadaptation pour d’autres.
Par Lucas Anuana / Photographies : Lucas Anuana
HÉMISPHÈRE SUD – AVENTURES CHILIENNES
« Tout a commencé lorsque la marque Manera m’a demandé de participer à une aventure assez spéciale avec cette véritable légende des eaux froides qu’est Peter Devries. Il serait accompagné par son équipe. Au début, je n’y croyais pas. Élevé en Bretagne et aimant l’hiver parce que je suis en mesure d’y trouver des spots confidentiels, j’allais rencontrer l’ultimate goat du cold water surfing, durant dix jours, lors d’un trip search en Amérique du Sud. Je retombais en enfance à l’idée de participer à cette aventure. La préparation fut somme toute assez simple : bonnets, manteaux, chaussons, cagoule, gants sauf peut-être pour mettre la 6/4 mm dans les bagages. C’est la première fois de ma vie que je possède une 6/4 mm avec la cagoule intégrée et la première fois de ma vie que je quitte le soleil Finistérien en plein juin pour rejoindre l’autre hémisphère et y trouver la fraîcheur. C’est une sensation super étrange, normalement c’est le cheminement inverse : quand il fait frais, on recherche de la chaleur ! Finalement, j’adore ce concept de l’endless winter. Après une nuit dans l’avion et un réveil du genre mystique au-dessus de la cordillère des Andes, accompagné de nuages et d’un lever de soleil sidérant, j’atterrissais à l’aéroport. J’y retrouvais toute l’équipe : Marcus le photographe, Nate le caméraman et Peter la légende. Tous les trois sont originaires de la région de Tofino dans l’ouest du Canada, là où, même en été, tu mets des chaussons. Ils sont habitués aux conditions extrêmes. Je recevais toutes mes bagages. Mes planches étaient intactes. Malheureusement, ce ne fut pas le cas pour Peter, il n’avait pas pu récupérer son boardbag. Celui-ci n’avait apparemment pas fait la connexion à Toronto ».
Par Ian Fontaine / Photographies : Marcus Paladino
EAST COAST – MONTAUK, AU BOUT DU MONDE
Montauk se situe dans l’état de New York, à l’extrémité orientale de la rive sud de l’île de Long Island. Il s’agit d’un territoire rattaché à la ville d’East Hampton. Souvent frappé par de grosses houles automnales et hivernales, ce lieu de surf un peu confidentiel abrite certaines des vagues les plus consistantes de la côte Est américaine. Moins réputés que les littoraux californiens, ces rivages du comté de Suffolk prennent des allures de bout du monde, en prise directe avec les vagues puissantes et souvent glaciales de l’Atlantique. Au niveau de ces latitudes, fouler la neige avant de se jeter à l’eau n’est pas chose rare en hiver. Les étés sont cependant plus chauds mais ils ne profitent que de très peu de swell.
Par Ondine Wislez Pons / Photographies : Dalton Portella & Julien Roubinet
AFRIQUE – LA COTE D’IVOIRE
Jean Koffi remonte calmement le gros poisson sous l’ombre des palmiers qui bordent cette plage d’Assinie. Il l’a attrapés quelques minutes auparavant, à mains nues, à même le shorebreak, en entreprenant son surf matinal. Tenant les ouïes ouvertes, il fait glisser ce poisson entre ses doigts et me demande si je veux bien prendre une photo. « Celui-là est arrivé sur ma planche », dit-il en tapant du poing dans la paume de sa main. « Alors je l’ai attrapé rapidement par la queue. Il est assez gros pour nourrir toute sa famille », reprend-il, avant de retourner à l’eau armé de son thruster.
Par Alan Van Gysen
ONE DAY WITH – PAUL-CÉSARE DISTINGUIN
Pour ce nouveau volet de Day In The Life, tentons une immersion dans le quotidien de PC Distinguin, surfeur particulièrement talentueux, intègre et passionné. Après l’euphorie de ses premières années de compétitions sans concession, le jeune landais a beaucoup appris de ses diverses expériences aux quatre coins de la planète. Fort de certaines désillusions, il a su prendre du recul sur l’univers du surf, son fonctionnement, ses travers, son économie et tout ce qui en découle… On a coutume de dire que les actes valent souvent mieux que les paroles, PC lui est plutôt bon dans les deux registres. Il nous décrit ici sa vision éclairée et pertinente du surf contemporain et nous livre une analyse aussi pointue et radicale que peuvent l’être ses turns et ses aérials.
Par Paul-Césare Distinguin / Photographies : Kévin Métallier
Mais aussi bien d’autres rubriques et des tentatives de réponses à certaines questions qui nous préoccupent.
On ne vous en dit pas plus… la suite dans le mag !
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