Quand on voit la photo satellite du cyclone, on n’ose pas imaginer la violence des intempéries dessous. Selon le météorologue Jeff Masters de www.wunderground.com, (cité par l’AFP) le cyclone Haiyan, classé en catégorie 5, est un des quatre plus importants de l’histoire. Avant qu’il n’atteigne les côtes de l’Ile Samar, île du centre ouest des Philippines, ses vents étaient en moyenne à 315 km/h avec des rafales à 380 km/h.
Ce matin, le cyclone frappait le port de pêche Guian, une ville de 40 000 personnes et sa trajectoire, pouvant le mener jusqu’au Vietnam et Laos dans les prochains jours, concerne 16 millions de personnes dont 12 millions de Philippins. Aux Philippines, 125 000 personnes dans les zones les plus vulnérables ont été évacuées, mais le pays vit là une de ses pires catastrophes, à peine remis d’un séisme de magnitude 7,1, survenu le mois dernier sur l’île de Bohol.
Outre les vents et les vagues, ce sont aussi les pluies diluviennes et la montée des eaux qui font les ravages d’un cyclone sur son passage. Les Philippines sont un pays habitués aux tempêtes tropicales. Ce sont mêmes celles-ci qui font la saison des vagues dans ce pays dont les spots à découvrir font l’aventure des défricheurs. Malheureusement à nouveau la violence des éléments est en train de marquer le paysage de sa dévastation et nul doute que la communauté internationale aura à se sentir concernée par le péril des populations touchées par Haiyan.
hindi mabuti