- Après Irma, place désormais à Maria. Le quatrième ouragan majeur de l’année dans l’Atlantique nord a commencé à longer lundi soir (heure de la métropole) les petites Antilles en remontant du sud vers le nord, générant des vents avoisinants les 300km/h. Selon le Centre national des ouragans (NHC), que l’on commence malheureusement à bien connaître, le phénomène est « potentiellement catastrophique« . À tel point que Maria a été placée en catégorie 5, la plus élevée sur l’échelle de Saffir-Simpson et ce, à une vitesse hallucinante. Maria n’était qu’une tempête tropicale, il y a encore 48h.
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- L’ouragan a touché dans un premier temps la Martinique dans la nuit de lundi à mardi. Selon un premier bilan provisoire émis par la préfecture, seuls des dégâts matériaux sont à déplorer. La préfecture précise cependant que « 33 000 foyers sont privés d’électricité sur l’île« .
Frappée de plein fouet par des vents atteignants les 260km/h, la Dominique n’a quant à elle pas eu cette chance. « L’île a perdu tout ce qui pouvait être perdu » annonce le premier ministre Roosevelt Skerrit dans un message touchant posté sur Facebook. « Les vents ont emporté les toits de presque toutes les personnes auxquelles j’ai parlé ou été en contact » a précisé ce dernier en lançant un appel à « l’aide de toute nature« . Il en appelle également à la solidarité de ses concitoyens ainsi que des pays « amis« . Pour l’instant, aucune victime n’a été signalée.
Progressant à 15km/h, Maria était en milieu de matinée au sud de la Guadeloupe qui a été placée en alerte violette cyclonique. Dans un communiqué, la préfecture indique que » les risques de submersions demeurent, notamment sur Marie-Galante, le sud Basse-Terre et le Petit-Cul-de-sac-marin« .
- Saint-Martin et Saint-Barthélemy, deux petites îles déjà durement touchées par le passage d’Irma il y a une dizaine de jours, ont elles été placées en alerte rouge même si Maria devrait passer à 150 km des côtes.
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- Photo à la une : NHC