Un chercheur trouve le "Point G" des vagues

Le "journal de la mécanique des fluides" révèle l'endroit de la vague où l'accélération est maximale.

01/07/2017 par Olivier Servaire

Parfois habilement, souvent maladroitement, les surfeurs ont toujours recherché ce point de la vague où l’on peut se lover pour améliorer sa glisse en gagnant un maximum de vitesse.

 
Nick Pizzo, un chercheur au Scripps Institution of Oceanography l’a trouvé par des calculs mathématiques. Ce n’est sans doute pas un hasard si cette branche de l’Université de Californie est située juste en face des meilleures vagues de San Diego, et que Nick Pizzo est un surfeur lui-même.
Pour son étude publié dans le Journal of Fluid Mechanics, Pizzo a appliqué les principes physiques à la surface de l’océan (là ou l’air et l’eau se rencontrent) pour étudier comment l’énergie est transférée de la vague à une particule à la surface, dans ce cas, un surfeur.
« La vitesse et la géométrie de la vague permettent de déterminer les conditions pour surfer une vague, ainsi que l’endroit de la vague où l’accélération est maximale, la où le ‘point idéal’, va se situer » explique Pizzo.
Et où se trouve ce fameux point sensible ? Dans le creux de la vague, juste sous la lèvre. Cela n’étonnera pas ceux qui cherchent et exploitent cette « trim-line » depuis des années, mais devrait inciter ceux qui traînent encore un peu trop bas dans la partie plate de la vague à remonter un peu leur trajectoire.

Fallait-il vraiment financer une étude scientifiques sur ce sujet qui peut sembler anecdotique ? Tout à fait affirme l’auteur, car elle permet aussi de comprendre les courants générés par les vagues qui cassent, et en conséquence les transferts d’énergie entre l’atmosphère et l’océan. Cette étude pourrait donc avoir des répercussions sur les prévisions météorologiques et climatiques. « Il faut comprendre les petites choses pour avoir une vue d’ensemble » affirme Pizzo.

 



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