*Informations via la Fédération Française de Surf
Dernier relayeur lors du passage de la flamme olympique à Tahiti jeudi soir à Papeete, Michel Bourez a confié à la Fédération Tahitienne de Surf que ce moment « marquait la fin de (sa) carrière sportive ». Fin de semaine dernière, le « Spartan » est venu allumer le chaudron pour clôturer une journée historique en Polynésie française. Dernier relayeur d’un parcours au deux bouts très « surf » puisque Vahine Fierro et Kauli Vaast avaient apporté la flamme sur une pirogue partie au large de Teahupo’o avant que Hira Teriinatoofa ne soit le premier relayeur du jour.
À 38 ans, après 13 saisons dans l’élite (2009 à 2021) marquées par trois victoires en CT et une 5e place mondiale en 2014, Michel Bourez tire définitivement un trait sur le surf en compétition. Olympien à Tokyo-2020, il aura signé la meilleure performance française sur le beachbreak de Chiba, une 5e place avec un quart de finale, et avait fait de Paris-2024 son dernier objectif. Relégué sur le circuit Challenger en 2022, souffrant de blessures à répétition, le Tahitien aura tout tenté pour accrocher le wagon des Jeux à la maison. Après avoir rêvé de participer à ces JO, cette fois chez lui, Michel Bourez sera toutefois présent à Teahupo’o comme consultant pour France Télévision, co-diffuseur de Paris 2024, son immense expérience du très haut niveau et sa connaissance de la vague parlerons à l’écran après avoir parlé à l’eau pendant des années.
Un hommage exceptionnel
Et alors qu’il n’avait pas eu d’adieu officiel par ses pairs du World Tour, Michel Bourez s’est offert un hommage exceptionnel par la population tahitienne jeudi dernier. Torche olympique en main, entouré de la nouvelle génération du surf local, sous les applaudissements du public et de sa famille, il a pu saluer la foule avant de se confier au micro de la Fédération Tahitienne de Surf : « C’était magnifique, beau, … Je n’ai jamais réussi à marquer des points à Teahupo’o. Ce soir, ça montre la fin de ma carrière sportive en tant que professionnel. J’espère qu’une page va se tourner très rapidement pour pouvoir aider les jeunes très rapidement. »
Le palmarès du Tahitien
Dans le palmarès en compétition de Michel Bourez, on compte donc une 5e place aux Jeux Olympiques 2020, une 5e place mondiale sur le Championship Tour en 2014 (le meilleur résultat annuel de sa carrière), une 6e place en 2016 et une 8e place en 2011 et 2018. Le Spartan a cumulé 3 victoires de CT, au Drug Aware Margaret River Pro (2014), au Billabong Rio Pro (2014 également) et au Billabong Pipe Masters (2016). Au cours de sa carrière, il a aussi pu honorer 3 sélections en équipe de France.
À présent, Michel Bourez va passer du temps avec la jeune génération de surfeurs et surfeuses tahitiens, pour leur permettre de suivre la voie qu’il a ouverte. Il mentionnait ces ambitions en fin d’interview fin d’été dernier, en marge du Rip Curl Pro Anglet.
