Cette année à domicile, les espoirs français se rapprochent peut-être plus de promesses que de rêve. L’équipe de France a belle allure et toutes les chances de son côté pour aller chercher les meilleures places du podium.
Au volant, le capitaine de l’équipe de France Joan Duru (qualifié lors des Mondiaux ISA 2024) est l’un des meilleurs barrel rider du monde, bénéficiant de sa technique et de son expérience pour montrer le meilleur de son surf sur cette vague magique. Avec lui chez les hommes, Kauli Vaast, l’enfant du pays qui a grandi sur le spot de Teahupo’o (qualifié lors des des Mondiaux ISA 2023), se place de fait favori. Étant l’un des surfeurs ayant passé le plus de temps et d’énergie sur place, il a la meilleure connaissance de cette vague réservée aux experts.
Chez les femmes, Johanne Defay (qualifiée via le CT) ira chercher l’excellence pour sa seconde participation aux Jeux Olympiques, elle qui fait partie du top 5 des meilleures surfeuses mondiales et qui réalise à nouveau une saison d’exception. La Réunionnaise est, rappelons-le, la seule représentante de la France au plus haut niveau cette année. Pour clôturer ce quatuor d’exception, Vahine Fierro (qualifiée lors des Mondiaux ISA 2023) cherchera à reproduire l’exploit sur la vague polynésienne où elle s’est imposée de façon historique et avec la forme lors du Tahiti Pro cette année. Elle est sûrement la surfeuse ayant passé le plus de temps sur le spot et bénéficiera le jour-J de son expertise de ce dernier mais aussi de l’énergie locale qui lui est si chère.
Les autres favoris potentiels
Si rien n’est acquis dans le surf et que les surprises peuvent venir de partout, il existe d’ores et déjà des profils sur lesquels on garde un oeil pour ces Jeux.
Chez les femmes, on pourra citer Caroline Marks (États-Unis) qui a remporté l’épreuve du CT en 2023 avant de remporter son premier titre mondial la même année. Avec elle, la première médaillée d’or de l’histoire du surf Carissa Moore (États-Unis), cinq fois championne du monde s’est aussi qualifiée pour participer aux Jeux et se positionne naturellement comme une compétitrice redoutable. Aussi qualifiées via le CT, Tatiana Weston-Webb (Brésil) et Brisa Hennessy (Costa Rica) ont toutes deux répondu présentes et avec brio sur le spot de Teahupo’o lors des dernières échéances en compétition, démontrant leur capacité certaine à se montrer à la hauteur d’une médaille le jour J.
Chez les hommes, 12 pensionnaires du Championship Tour de la World Surf League prendront le départ de l’épreuve. Parmi eux, Jack Robinson (Australie), vainqueur du Tahiti Pro en 2023 et parmi les 5 meilleurs mondiaux ces trois dernières années sera une menace potentielle. Les champions du monde John John Florence (États-Unis), de multiple fois finaliste sur l’épreuve du CT et Gabriel Medina, vainqueur en 2018 et multiple finaliste depuis, chercheront aussi à produire l’exploit pour agrandir leur palmarès. Enfin, il ne faudra pas non plus dormir sur la performance de Ramzi Boukhiam (Maroc), récent demi-finaliste lors du Tahiti Pro 2024 et bien à l’aise sur la vague tahitienne.
Tous les qualifiés
48 surfeurs participeront aux Jeux Olympiques de Paris-2024, tous qualifiés via de multiples modes de qualification.
- Qualifiés via le CT 2023
Dames
Caroline Marks (États-Unis)
Carissa Moore (États-Unis)
Tyler Wright (Australie)
Molly Picklum (Australie)
Tatiana Weston-Webb (Brésil)
Johanne Defay (France)
Brisa Hennessy (Costa Rica)
Teresa Bonvalot (Portugal)
Messieurs
Filipe Toledo (Brésil)
Ethan Ewing (Australie)
Jack Robinson (Australie)
Griffin Colapinto (États-Unis)
Joao Chianca (Brésil)
Leonardo Fioravanti (Italie)
John John Florence (États-Unis)
Kanoa Igarashi (Japon)
Jordy Smith (Afrique du Sud)
Matthew McGillivray (Afrique du Sud)
- Qualifiés via les World Surfing Games (Mondiaux ISA)
Dames
Vahine Fierro (France), Tania Hinckel (Brésil), Sol Aguirre (Pérou), Anat Lelior (Israël), Camilla Kemp (Allemagne), Siqi Yang (Chine), Nadia Erostarbe (Espagne), Yolanda Sequeira (Portugal), Janire Gonzalez-Etxabarri (Espagne), Sarah Baum (Afrique du Sud), Saffy Vette (Nouvelle-Zélande), Shino Matsuda (Japon)
Messieurs
Kauli Vaast (France), Billy Stairmand (Nouvelle-Zélande), Reo Inaba (Japon), Alan Cleland (Mexique), Alonso Correa (Pérou), Joan Duru (France), Ramzi Boukhiam (Maroc), Rio Waida (Indonésie), Andy Crière (Espagne), Tim Elter (Allemagne)
- Qualifiés via les Panamericans Games 2023
Messieurs : Lucca Mesinas (Pérou)
Dames : Sanoa Dempfle-Olin (Canada)
- Les extra quotas
Ces pays disposent d’une place supplémentaire qu’ils peuvent attribuer à l’athlète de leur choix.
2022 : Japon (messieurs) et États-Unis (dames) : Connor O’Leary (Japon), Caitlin Simmers (États-Unis)
2024 : Brésil (messieurs) et Brésil (dames) : Gabriel Medina, Luana Silva
- Places de l’universalité attribuées par le CIO
Candelaria Resano (Nicaragua), Bryan Perez (Salvador)