Guillaume Barucq :  »Il serait aberrant de fermer les plages en plein été »

Coup de fil au médecin Guillaume Barucq, adjoint au Maire de Biarritz, qui souhaite ''s'engager pour permettre la réouverture de notre océan".

16/04/2020 par Marc-Antoine Guet

Via un post Instagram publié mercredi, le médecin Guillaume Barucq, adjoint au Maire de Biarritz et candidat lors des prochaines élections municipales dans cette même ville a annoncé « s’engager pour permettre la réouverture de notre océan ».
Ce surfeur biarrot a également ajouté « qu’il s’agira de faire des propositions concrètes pour que les usagers des plages aient un accès contrôlé et sécurisé à l’environnement marin » avant de préciser « qu’avec des mesures simples de distanciation sociale sur les plages sauvages et une régulation plus stricte sur les plages fréquentées, nous pourrons arriver à une fréquentation responsable des plages ».

Qu’entend-il par « fréquentation responsable des plages » ou encore « régulation plus stricte » ? Que répond-il à ceux qui trouvent cette prise de position égoïste et prématurée ? Concrètement dans quelles mesures c’est envisageable ? Nous lui avons passé un coup de téléphone pour en savoir plus.

Cette prise de position fait débat et intervient deux jours après la prise de parole du chef de l’Etat lundi soir à la télévision. Dans son allocution, Emmanuel Macron a spécifié que le confinement se prolongera au moins jusqu’au 11 mai et que les bars, restaurants, salles de spectacles et autres salles de concerts, resteront fermés eux, jusqu’à nouvel ordre. Tout comme les frontières avec les pays non européens. 
La consigne pour l’heure est bien évidemment de rester chez vous. 

        


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14 commentaires

  • Krep
    28 avril 2020 23h21

    Alors ?

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  • djudge burne
    21 avril 2020 22h39

    faudra espacer les drapeaux bleus .. au fait les gendarmes ont des fat bikes neufs

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  • bzh
    21 avril 2020 19h08

    c’est clair qu’il est temps pour nos chers prefets etc… de penser aussi à la réouverture des plages à partir du 11 mai, 100% d’accord avec Delaroche , perso je ne me vois pas ne pas retourner surfer à partir de cette date comme beaucoup

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  • yuyu
    21 avril 2020 8h33

    @Linda c’est vrai que les autres habitants du monde détestent la côte, les mouettes, les surfeurs et les couleurs de l’eau.
    Peut-être parce que c’est pas « chez eux »?

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  • Delaroche
    20 avril 2020 12h39

    En mai, l’épidémie sera quasiment terminée.
    Rationner l’accès aux plages ne se justifiera plus. Cela ne semble pas vraiment une mesure intelligente mais plutôt égoïste. OK pour le surf mais les papis et mamis, les « plagistes » qui viennent se ressourcer en profitant de quelques heures au soleil sur la plage. Faut-il les assigner à résidence ?
    Il ne faut pas accepter l’inacceptable c’est à dire accepter la suppression des libertés essentielles du citoyen. Nous avons tous le droit d’avoir accès aux plages à partir du 11 mai : surfeurs et non surfeurs.
    La question que pose Guillaume Barucq était valable pendant le confinement. 2 mois sans session et sans compétition alors que nous dénombrons seulement 20 décès dans les Pyrénées-Atlantique !!!!
    Tout le monde a joué le malgré les conditions idéales qu’il y a eu.
    A Saint-Barth, ils ont rouvert les plages et en Polynésie, ils ont déconfiné.
    Maintenant, Basta !
    Tous à l’eau !!!!

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  • krep
    19 avril 2020 12h38

    Ce que je crains c’est un amalgame entre la surfréquentation des plages dans le Pays Basque et le reste du littoral. Si des mesures peuvent être nécessaire pour éviter de s’agglutiner les uns sur les autres, il faut savoir que ce problème est inexistant ailleurs (hormis sur les spots les plus connus).

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  • Pibale
    19 avril 2020 10h10

    ah non non j’en sais rien, c’était juste pour rigoler
    c’est la précision du chiffré complètement arbitraire qui m’avais fait marrer
    mais en le remplaçant par « une bonne partie des gens », je suis ton raisonnement

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  • Sddddvvh
    18 avril 2020 11h46

    A coter de la plaque

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  • linda
    18 avril 2020 10h44

    nous habitants de la côte nous attendons avec impatience la réouverture des plages,de nos plages!!! Nous avons besoin de voir l’océan ,le cri des mouettes,les surfeurs,les couleurs changeantes de l’eau ,les gravelots qui courent a l’approche des vagues,les odeurs d’iode….C’est indispensable!!! C’est notre vie pas des vacances.

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  • kip
    18 avril 2020 9h10

    La première parole sensée depuis le début du confinement.Effectivement que si on s’abstient de raconter sa vie ou autre interaction avec une autre personne, on peut profiter d’ etre à l’exterieur pour du sport, de la ballade ou meme glander au soleil.L’infantilisation du citoyen et sa non responsabilisation nous conduit à des situations grotesques.
    Pour le surf en particulier, vous allez à l’eau, pas de discussion pour savoir qui a pris la plus grosse, au pire, discussion sur le parking mais comme vous le faites avec votre voisin ou au supermarché , a 3 metres de distance,et tout ira bien.
    La grippe de Hong Kong dans les années 70 avait fait entre 1 et 2 millions de morts sur la planète.C’est la nature et la nature est et sera toujours plus forte que toi.

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  • Cedric34
    17 avril 2020 18h08

    Ok à l’eau, y a pas les 1000 personnes. Mais si on regarde derrière et autour du photographe elles y sont les 1000 personnes.

    Sinon j’aimerais bien savoir comment tu sais que les MNS et les autres sont des locaux. Une partie d’entre eux, oui mais pas tous.

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  • Pibale
    17 avril 2020 11h01

    sur la photo : 4 MNS locaux,3 longboardeurs locaux, 1 aitatxi qui fait trempête, 1 monitrice de surf, 5 kids qui jouent dans les vagues.
    ça fait 14 locaux.
    or il n’y a pas 1 386 personnes sur la photo.
    donc il n’y a 99% de touristes.

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  • Cedric34
    16 avril 2020 18h25

    Photo de la Côte des basques.
    99 % des personnes sur la photos sont des touristes.
    Y a absolument pas besoin de contrôler les plages.
    Il suffit juste de s’occuper des aéroports, des stations de trains, des routes… En plein confinement la police est plus souvent a la plage qu’aux bords des routes.
    Ils seraient bien capable de reouvrir les plages apres les stades de foot.

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  • Pibale
    16 avril 2020 16h47

    ça sent les municipales!

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