On reconnaît bien évidement des surfeurs connus mais pas seulement. Photographes, écrivains, docteurs, hommes/femmes politique, juristes, scientifiques, présentateurs TV… cette pétition a su rassembler en 48h à peine un panel très large de personnalités. Au moment d’écrire ces quelques lignes, ils sont déjà 4 600 à l’avoir signé.
Une pétition lancée à l’appel de Guillaume Barucq, médecin généraliste sur Biarritz et conseiller Municipal à la Ville de Biarritz.
Cette dernière, comme évoqué en titre, réclame un libre accès à l’océan pendant le confinement.
Voici la requête :
Monsieur le Président de la République,
Monsieur le Premier Ministre,
Madame la Ministre des Sports,
Monsieur le Ministre de la Santé.
Vous avez annoncé le 29 Octobre 2020 que les plages resteraient ouvertes pendant le reconfinement.
Quelle ne fut pas notre surprise en découvrant dans le décret d’application que les activités nautiques y seraient interdites.
Vous nous autorisez à fouler le sable, mais pas à mettre un pied dans l’eau !
Interdire les seules activités nautiques ne repose sur aucune base scientifique.
Les grands espaces naturels ouverts et aérés ne sont pas des lieux à risques.
Nous sommes aujourd’hui hors-saison, la fréquentation est au plus bas, l’eau s’est rafraîchie… Cette interdiction ne peut être perçue que comme une mesure injuste pour les usagers du bord de mer.
Non seulement les activités nautiques ne posent pas de risque pour la santé publique, mais elles jouent un grand rôle dans la prévention grâce à l’activité physique, à l’exposition au milieu marin et à l’exposition solaire.
Bains de mer et activités nautiques participent à la prévention de pathologies dermatologiques, respiratoires, articulaires, psychiatriques ou encore neurologiques.
Les activités aquatiques préviennent les facteurs de risques de formes graves de l’infection (diabète type 2, surpoids…)
L’accidentologie étant marginale à cette saison, ce n’est pas un argument pour interdire ces activités.
Nous – baigneurs, marcheurs aquatiques, surfeurs, sauveteurs, rameurs, windsurfeurs, kitesurfeurs, foilers… – demandons que l’accès à l’océan nous soit rendu à tous pour y pratiquer nos activités en remettant en place le dispositif de « plages dynamiques ».
Nous demandons également que la règle des « 1 h / 1 km » soit assouplie.
Nous demandons enfin que les dérogations annoncées par le Ministère des Sports pour le handicap et le Sport sur Ordonnance soient appliquées aux sports nautiques.
Nous vous demandons de ne plus réprimer l’accès à l’océan et aux plans d’eau, mais de le favoriser.
DrGuillaume Barucq
>> Ceux qui souhaitent rejoindre le mouvement et la signer, rdv ici
Initialement toléré dans le cadre ''d'une activité physique courte à proximité du domicile'', le surf est depuis ce matin interdit dans plusieurs endroits en France.