Michel Bourez, le meilleur surfeur français du moment (12ème au classement ASP World Tour, tandis que Jeremy Flores est 20ème), vient d’organiser avec son club tahitien le Rautirare Open, une compétition originale sur la vague de Papara, en Polynésie Française. Ouverte à tous, licenciés ou non, elle a rassemblé de grands noms comme Tim Boal, Charly Martin, Naoum Ildefonse, Hugo Savalli… C’est finalement le Tahitien Hira Teriinatoofa qui remporte la première édition de cette épreuve, tandis qu’Hugo Savalli gagne le Air Show…
Profitant de la trêve de plus de 2 mois sur le circuit professionnel, Michel Bourez, nouvel ambassadeur mondial du surf polynésien, a enfin pu créer un événement d’envergure avec son club, le Rautirare Surf Club. L’occasion pour lui de donner un peu à ce club qui l’a vu grandir et gravir les échelons de la hiérarchie du surf mondial : « C’est la première fois que j’ai le temps de faire quelque chose pour les surfeurs de Tahiti, commente Michel Bourez. Avec Teva Zaveroni, président de mon club (le Rautirare), nous voulions créer un évènement d’une envergure inédite chez nous, qui pourrait bientôt devenir une étape du circuit WQS. L’objectif de notre association est d’ouvrir une école de surf pour les jeunes de Mataiea et des communes alentours. »
Loin de l’ambiance tendue des compétitions du WQS ou du World Tour, les surfeurs pros présents à cette compétition ont pu rencontré les jeunes locaux et partager un moment sympa avec eux. L’occasion de découvrir que Tahiti se révèle être un véritable vivier de talents, et qu’une génération de Tahitiens pourrait bien suivre les pas de leur modèle Michel Bourez, qui ne tarit pas d’éloges à leur égard : « Les jeunes d’ici sont forts, reprend Michel Bourez. Ils ont déjà le niveau international. Il leur manque juste un meilleur encadrement et des sponsors pour les aider à voyager. Pour l’instant, nos surfeurs n’ont pas les moyens d’aller affronter les pros à l’étranger. C’est donc les pros, qui viennent à eux. »
Des pros qui ont d’ailleurs pu être surpris par le niveau des locaux, à l’instar de Charly Martin et Naoum Ildefonse, éliminés dès les premiers tours. Tim Boal est celui qui s’en sort le mieux, puisqu’il a pu se hisser jusqu’en demi-finales, avant d’être battu par Hira. Le local s’impose donc sur la plus haute marche du podium de cette compétition, qui pourrait bien devenir un classique dans les années à venir. A suivre…
Infos et vidéos sur www.rautirareopen.com