Après une semaine d’action ininterrompue et d’ambiance festive dans la chaleur et la convivialité guadeloupéenne, l’heure était venue dimanche dernier de départager les surfeurs encore en lice et qualifiés pour les finales de la Xème édition des Jeux Panaméricains de Surf.
Seules les équipes guadeloupéenne et génézuélienne pouvaient encore prétendre au titre par équipe en ce dernier jour, avec un léger avantage pour l’île caribéenne qui possédait des surfeurs dans chacune des sept finales. Sous un soleil de plomb et dans des vagues propres de plus d’1 mètre, les deux équipes se seront donc livrées une ultime bataille acharnée pour conquérir la première marche du podium, sous les encouragements de leurs supporters respectifs.
C’est d’abord avec les finales de bodyboard homme et femme que les organisateurs décident d’ouvrir le bal. Sans plus attendre, le Venezuela prend radicalement l’avantage et décroche deux médailles d’or. Mais la Guadeloupe n’a pas dit son dernier mot, et l’entrée dans l’eau de Maud Le Car et Kim Veteau va sévèrement inverser la tendance. Opposée à deux péruviennes, Maud va littéralement survoler la première épreuve de surf du jour en faisant preuve d’une maîtrise exceptionnelle, qui se soldera en apothéose avec le seul 10 parfait de la compétition. La jeune Kim, sans démériter, prend quant à elle la place de dauphine dans l’exultation générale.
Puis c’est le tour des juniors. La série est serrée et tendue, jusqu’à ce que le Péruvien Carlos Zapata commette une interférence évidente sur William Aliotti, que les juges auront du mal à valider. Devant l’étonnement général, l’interférence finit par tomber 10 minutes plus tard.
La porte est alors ouverte et le Guadeloupéen Jordan Oueslati s’y engouffre en décrochant la deuxième médaille d’or guadeloupéenne. La joie sera de courte durée, puisque Jordan et son coéquipier Vincent de la Place échouent dans la finale de longboard qui suit face aux Vénézuéliens Ronald Reyes et Francisco Hernadez.
La dernière finale tant attendue de surf open peut commencer. Tous les espoir gwadas sont sur les épaules d’Arthur Bourbon qui malheureusement finira à la troisième place, laissant la victoire à un Raphael Pereyra impérial et intouchable qui décroche une quatrième médaille d’or pour le Venezula. La Guadeloupe qui était jusque là presque sûre d’emporter le titre par équipe chez elle, sur la plage d’Anse Bertrand, est prise par le doute.
Jusqu’à la dernière seconde, les organisateurs laisseront planer le suspense, mais les chiffres ne trompent pas : la Guadeloupe l’emporte au total des points et exulte sur le podium au terme d’une semaine qui aura été culturellement et sportivement riche en partage. Le Venezuela est second, le Pérou troisième et la Martinique quatrième. Rendez-vous est pris dans deux ans en République Dominicaine, pour la onzième édition des Jeux Panaméricains de Surf.
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Hé ben justement le matt, le drapeau dont tu nous parles avec le soleil et la de cannes à sucre, a autre chose que tu as oublié de signaler : les TROIS FLEURS DE LYS. Si tu ne le sais pas encore, c’est avec le fer chauffé à blanc, qu’on marquait les esclaves fugitifs et tout ça avec comme empreinte…une FLEUR DE LYS. (cf code noir). Sans compter que la canne sucre et le soleil représentent la traite négrière en Guadeloupe. Les africains déportés en Guadeloupe et mis en esclavage, travaillant dans la canne sous le soleil ardent! Donc ça m’étonnerait que la majorité afro-guadeloupéenne qui compose ce pays se reconnaisse dans ce drapeau. Le seul qui représente le drapeau de la nation guadeloupéenne est celui-là qui « te fait si plaisir! ».
Ah par contre, je ne trouve pas de référence comme quoi le drapeau aux quatre serpents de la Martinique serait « colonialiste ». Est-ce la même chose pour le drapeau au soleil et à la canne de la Guadeloupe ? Si tu as un lien pour information, n’hésite pas à me le signaler. Mon gars.
Et en quel honneur tu te permets de parler au nom des Guadeloupéens ? Tu as fait un sondage pour savoir la pensée des gens ? Aucun des deux drapeaux n’est de toute façon officiel, et je ne vais pas revenir sur la légitimité de tel ou tel choix. De toute façon, comme tu le dis, le seul drapeau officiel est le drapeau français. Quant à ta dernière phrase, sans commentaire…
tu c deja le frer shaka g ss toute a fait d’accord avec toi l’equipe de martinik a prefere celui de la france frer parceke au bled c soit le drapeau colonialiste avec les 4 serpents( enfin moi g laime bien g le trouve bo ) ou bien celui des indepentistes dc pr pas de soucis alors k’on va juste surfer le drapeau francais tombe bien comme sa c neutre
c pas un drapeau indepentiste c le drapeauu de la gwada et heu les gas la paname c une equipe yavait plein d’autres presenter au moins ce ke les autres ont fait ya une francaise qui a fait deuxieme en body vous en parler meme pas des problems entre venezuelien ki empeche aux autres competiteur de faire leur compet trankilement qui ya meme eu des dispute ki st venu o main va g te bloque g tien ton leash interference faite du vrai journalisme les gas arreter d’etre ds du super flux et le drapeau il reste mon gas gwada c pas la frce c la gwada
Ce drapeau n’est plus considéré comme uniquement un drapeau d’un parti indépendantiste, il est désormais considéré comme le drapeau de la NATION Guadeloupe. Je sais que ce drapeau dérange mais certainement pas l’équipe de Guadeloupe de surf, la preuve! C’est un drapeau qui non seulement est reconnu par les guadeloupéens de tous origines mais également reconnu par le monde entier! L’équipe de Guadeloupe de football, les Gwada Boys, sous quelles couleurs ils évoluent? En rouge, jaune et vert! Le drapeau ne fait que reprendre les couleurs de la Guadeloupe. Nous tolérons votre drapeau français alors de grâce que certains en fassent de même pour notre drapeau!
Woulo pou la Gwadloup ! Super compèt’, super conditions, super organisation, super concert de Tom Frager, super ambiance… Mais, que diable, enlevez-moi ce drapeau indépendantiste (voir mon blog en avril 2011) !!