Trace, c’est un petit dispositif en forme de rond, destiné à améliorer les performances des athlètes, et pas seulement. Il mesure les mouvements, le temps en l’air, la vitesse et les distances parcourues, tous les tricks en général, et même le nombre de calories brulées pendant votre session. En le paramétrant avec votre GoPro, Trace se chargera d’éditer automatiquement les temps forts de votre session, en ajoutant à la vidéo les statistiques de vos manoeuvres.
Depuis hier et jusquà demain, plus de 40 étudiants californiens de l’équipe de surf du lycée d’Huntington Beach attacheront ce tracker Trace (voir photo ci-dessous) à leur planche de surf pour participer à la toute première compétition de surf digitale. Trace utilisera sa technologie, plutôt que des juges traditionnels, pour noter les étudiants sur leurs performances. La technologie ne jugera les compétiteurs que sur leurs données, collectées par le dispositif. Chaque étudiant aura 1 heure de surf par jour pour enregistrer le plus de performances sur son tracker. Plusieurs indicateurs seront ainsi pris en compte par Trace : le nombre de vagues prises, la plus longue distance surfée, la vitesse de pointe, le nombre de airs. Un vainqueur pour chaque critère sera désigné.
Vers une digitalisation du surf ?
Globalement, oui. Selon le coach de l’équipe du Lycée d’Huntington, Andy Verdone, “ce sera la toute première compétition de surf jugée de façon objective”, avant d’ajouter “cela pourrait changer la façon dont les compétitions sont jugées aujourd’hui”. Mais les ambitions de Trace ne s’arrêtent pas là, cette compétition ne serait que les prémices d’un nouveau format de jugement, que la marque espère exporter à l’avenir sur des compétitions internationales.
Les objets connectés s’immiscent dans notre quotidien, et ce n’est pas une exception pour les surfeurs, bien au contraire. Un mouvement initié depuis l’an dernier par Rip Curl, avec leur montre Search GPS (voir notre test matos) ou plus récemment la Nixon Ultratide. Il y a un an, Jean-Seb Estienne, marketing manager de la marque au curl, imaginait déjà un tel format de compétition, basées sur les données récupérées par la montre : “le surfeur (pro ou non) qui passe le plus de temps à l’eau, qui prend le plus de vagues etc, à l’échelle d’un spot, d’un club, d’un pays ou même de la planète.”
Bienvenue dans l’ère du Big Data.