Stéphane Iralour : »Une vraie douceur dans le foil »
Ambassadeur F-One, le surfeur d'Anglet décrypte pour nous sa pratique du foil.
26/09/2019 par Baptiste Levrier
On connaît Stéphane Iralour pour ses prouesses dans les grosses vagues mais on le retrouve aussi sur les plus petites ondulations. Notamment depuis qu’il s’est mis au foil, voilà deux ans, et qu’il se surprend lui-même à s’amuser dans un éventail de conditions très large. Nous l’avons suivi avec son matos F-One sur les spots basques.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de te mettre au foil ?
C’est le goût d’essayer un nouveau jouet comme avant le stand up ou le longboard, pour complémenter le surf. L’envie de passer plus de temps dans l’eau. Et malgré tout, l’excitation de voir les autres pratiquer et avoir l’air de beaucoup, beaucoup s’amuser quand même !
Dans ma pratique, ça a remplacé une partie de ce que je pouvais faire en stand up. Maintenant, quand les vagues sont bonnes je vais surfer et quand les vagues sont moins bonnes voire pourries, là où je prenais mon stand up, j’ai tendance à utiliser le foil. Et dans des endroits très, très différents, sur des vagues que je ne pourrais pas surfer en petite planche. Ça me permet de surfer tout seul ou avec quasiment personne donc c’est une très bonne sensation.
Quand tu fais de la petite planche, tu as tendance à ne plus progresser sinon à régresser. Là, tu pars sur un objet nouveau, c’est un apprentissage. J’ai 45 ans et jusqu’à l’an passé, j’avais fait deux sessions dans ma vie à Sainte Barbe. Là, en deux ans, à Saint-Jean-de-Luz, j’ai dû y aller 40 fois ! Donc, c’est découvrir de nouveaux spots sur mon propre terrain de jeu. Rien que ça, c’est extra.
Ça ressemble à quoi le foil, en termes de sensations ?
C’est une sensation difficile à décrire mais que le mot « vol » résume assez bien finalement. Le foil, ça m’a fait comprendre que quand on surfe, alors que j’avais l’impression de glisser, il y a ce frottement entre l’eau et la planche. Être en foil donne vraiment l’impression d’être en l’air, de flotter. Ça fait toujours un peu bateau de dire « Je vole » mais il y a une vraie douceur et une vraie grâce dans le foil que je n’avais pas forcément en surf.
Quelques conseils pour ceux qui veulent s’y mettre ?
C’est un sport qui s’adresse à des surfeurs confirmés. Non pas à cause du risque de blesser les autres mais surtout à cause du risque à se blesser soi. Je conseille de démarrer dans des mousses où il y a personne. Il faut bien respecter les gens qui sont à la rame autour. Grâce au pumping, on peut prendre, une, deux, trois vagues d’affilée et ça, s’il y a du monde, ce n’est pas respectueux.
Une 5'8 en twin fin de chez Manipura que Clément Roseyro a pu essayer du côté de Biarritz lors d'une belle journée d'été aux conditions plutôt agréables.
Bonjour à tous,
le foil c’est surtout du danger pour les autres alors arrêtons cette publicité. Je comprends les interdictions sur certains spots et il faut les multiplier. Je vois que les surfeurs d’antan ont besoin de ça pour faire parler d’eux et avoir des tee shirts gratuits mais le coût de cette propagande va être important an terme humain. Les urgences de Bayonne peuvent en témoigner
Bonjour à tous,
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