Puy-en-Velay, préfecture de la Haute-Loire située à 400 kilomètres de la côte
atlantique, Johanne Defay et sa famille déménagent rapidement (Johanne a
20 mois) vers l’île de la Réunion.
elle compense par de l’apnée, de la sophrologie, du yoga mais aussi la pratique du vélo
et de la course à pied. Un travail bénéfique mis en place avec son entraîneur-compagnon, Simon Paillard.
best-of
En mars 2016, Johanne rentre un nosepick reverse pendant une série à Snapper Rocks.
Ce trick, aussi appelé club-sandwich, était proposé pour la première fois par une
surfeuse en compétition. On s’en rappelle encore !
réseaux sociaux, tu n’es pas obligée d’être performante pour être populaire, il
suffit d’être jolie. Il faudrait vraiment séparer le mannequinat du
sport. » La
championne française aimerait que le surf féminin prenne des leçons du surf
masculin où seules les performances comptent.
Johanne Defay est nommée pour le trophée des Femmes en Or dans la catégorie
sport aux côtés de la vététiste Pauline Ferrand-Prévot et de la pilote de
voltige aérienne Aude Lemordant. En 2016, 2017 et 2018, Johanne est aussi récompensée du titre de meilleure surfeuse européenne de l’année et Intérieur Sport lui consacre même un numéro. Vous pouvez également l’écouter lors d’un podcast Impact Zone réalisé en 2020.
voyant le film Blue Crush. « Lorsque
je l’ai regardé, je me suis dit : Wouah ! Mais c’est ça que je veux faire
plus tard.? Ça m’a vraiment fait rêver ».
regardé tous les films de Louis de Funès. Les personnages qu’il joue me font
vraiment rire et sont très bien interprétés. Cela me rappelle mon enfance. Avec
mes cousins, quand on se retrouvait chez mon grand-père, on regardait tout le
temps un de ses films. »
textes ou des faits qui concernent l’évolution de son surf ou sa préparation.
Mais aussi parfois pour avancer dans sa vie personnelle.
Defay
Avant que sa carrière ne décolle, Johanne s’était inscrite à une formation de
styliste. Elle n’y a cependant jamais mis les pieds, trop occupée par une compétition de surf. La suite,
on la connaît !
>> Photo à la une : WSL / Kelly Cestari