Kailani Oyarzabal, 10 ans et toujours aussi impressionnante

KONFORT ZONE, 5 minutes qui reviennent sur ses plus belles sessions printanières.

26/07/2022 par Marc-Antoine Guet

Après EAUtone et SPRINGTER, KONFORT ZONE est l’occasion de mesurer les progrès de la jeune surfeuse basque, saison après saison.
Si cet hiver nous avions laissé la jeune basque de 10 ans surfer des vagues conséquentes pour son âge, la revoilà sur des vagues plus abordables mais plus techniques à surfer. Terminé la 5/4 / chaussons / cagoule, place à une tenue printanière bien plus agréable, surtout pour une jeune de 10 ans. 

Car KONFORT ZONE n’est autre qu’un petit édit de 5 minutes (tourné en 4K) qui revient sur les dernières sessions printanières de la jeune surfeuse basque. Des sessions lors desquelles on peut percevoir Kailani surfer de nouvelles boards : une 4’4 Tomo Slater Design ainsi qu’une 4’5 Sonis Surfboard.
C’est ce que nous a confié son père Hugues Oyarzabal, ancien surfeur pro.

« Niveau boards on a réalisé que Kailani pouvait surfer plus petit et plus étroit quand les vagues le permettent. Elle surfe une 4’4 Tomo Slater design ainsi qu’une 4’5 Sonis Surfboard, des dimensions de planches que même des shapers comme Sonis qui shapent depuis 30 ans n’avaient encore jamais fabriqué.  Mais c’est bien aussi d’apprendre sur des boards plus grandes. Tu apprends plein de choses. Mon ancien coach à Snapper Rocks Davo Davidson, qui coachait tout le monde à cette époque, me faisait surfer une 8’4 Dick Brewer Hawaii Gun sans leash dans des Snapper parfait… et oui, on apprend beaucoup comme ça ! Pour Kailani, c’est un Midlenght 6’4 avec des rails couchés. Elle a 10 ans, c’est l’âge où les enfants deviennent plus autonomes. Pendant son stage de surf cet été, Kailani a sorti ses grandes planches, une 4’10 et une 5’1 pour prendre plus de vagues et plus facilement. Elle a aussi un gros crush sur une kid Midlenght Classic single fin 6’4 pour les jours de petites vagues. Elle adore surfer avec un style différent. C’est un peu le grand mix cet été, dernier été avant qu’elle ne rentre au collège, et ça c’est beaucoup plus stressant pour un père (ahah) ». 



Pour rappel, le Basque, ancien pro, fut l’un des premiers à l’époque à surfer le violent slab de Ventrax dans le Sud-Ouest de la France. Il fut aussi l’un des premiers à l’époque à nous embarquer avec lui au coeur du barrel grâce au GoPro et autres caméras embarquées. Car si aujourd’hui les images prises en GoPro se sont démocratisées, n’oublions pas qu’à une époque pas si lointaine, ils n’étaient pas aussi nombreux à les utiliser. D’Hugues Oyarzabal, on se souvient entre autres de sa session namibienne à Skeleton Bay en 2013. Armé de 2 caméras embarquées, une sur sa planche et une autre dans la bouche, le Basque nous avait alors fait vivre alors une expérience rare, en immersion à l’intérieur des barrels. Ils n’étaient pas nombreux à l’époque à proposer ça.

Aujourd’hui, c’est sa fille qu’il décide d’immortaliser. Nul doute que cette dernière aura de belles vidéos à montrer au collège à la rentrée !

                   


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