Déjà le mois de mars et donc la fin de la période d’attente du Red Bull Magnitude, cette vidéo-compétition de grosses vagues réservée aux femmes qui ont surfé les plus gros spots de l’archipel hawaiien cet hiver.
Il revient désormais aux quatre juges (Rochelle Ballard, Betty DePolito, Kai Lenny et Mark Healey) de répartir les 40 000 $ de prix.
Un panel plus que qualifié pour départager les prétendantes, mais puisqu’il y a aussi un prix du public, nous avons regardé les clips des 6 surfeuses qui ont passé le cut de la présélection.
On commence bien sûr par Justine Dupont et cette bombe prise à la rame à Jaws. Une folie, mais c’est sa seule vague en compétition puisqu’elle a aussi consacré son hiver à prendre un monstrueux tube en tow-in, et à surfer Maverick’s et Nazaré…
A l’inverse Emily Erickson propose un des plus long clips de cette sélection, pour la simple raison qu’elle est toujours au milieu du pack à Waimea et semble ne refuser aucune vague qui se présente à elle. C’est elle qu’on voit au milieu de la photo en haut de page.
Makani Adric a également pris beaucoup de longues vagues à Waimea, en n’hésitant pas à partir bien au pic alors qu’elle est backside.
Kelta O’Rourke est un plus discrète à Waimea, mais s’est également frottée à l’outside d’Himalayas. On comprend pourquoi Raquel Heckert surfe casquée quand on voit ses drops au milieu de la foule à Waimea. Elle a aussi 2 vagues à Jaws et beaucoup de drops à Himalayas, pour une des performances les plus complètes de cette compétition. Voilà un nom à retenir !
Enfin, la vétérante Keala Kennelly tient largement son rang. Elle surfe vraiment très gros à Himalayas, et quand elle shoote Waimea, c’est plus à l’intérieur que n’importe qui. A Jaws, elle se fait bien secouer mais quel engagement ! Dur de ne pas lui attribuer le statut de favorite avec cette performance…
Mais on vous laisse déjà vous faire une idée avec ces images du méga swell du 13 février et de ces surfeuses qui l’ont affronté !
Ben voilà, bravo à Keala Kennelly qui s’engage incroyablement mais sans style, notamment dans un gros jaws en tracté. Dommage pour les autres chargeuses moins connues, vraiment impressionnantes, et vive Hawaii. On aimerait voir Justine y passer l’hiver au soleil, elle qui charge sans compter un sombre Mavericks et les bombes grises de Nazaré. Justine n’est certes pas à plaindre niveau visibilité et sponsoring, mais elle surfe un cran au-dessus. Chauvin moi ?
On espère que la maestria de Justine cet hiver ne soit pas (de nouveau) éclipsée par une pointe d’americano-centrisme, voire de sponsoro-favoritisme…