Le surf aux J.O. de Tokyo, on devrait en parler au passé, mais suite au report d’un an, on ne sait même pas exactement qui va pouvoir y aller…
Enfin, pour Jérémy Florès, Michel Bourez et Johanne Defay, la qualification est acquise. Mais la règle olympique fixant un quota maximum de deux surfeurs et surfeuses pour chaque nationalité, une représentante française supplémentaire pourrait bien venir se glisser parmi les dernières invitées.
Réunies à Tahiti pour un stage de préparation organisé par la fédération française de surf, Pauline Ado, Vahine Fierro, Maud Le Car et Cannelle Bulard ont toutes des arguments à faire valoir.
Car cette place, il va falloir la gagner en allant loin dans la compétition des World Surfing Games organisé au Salvador au mois de mai. Et cette compétition décisive, la France ne peut y envoyer que trois représentantes, dont Johanne, cette année.
Avant même que les surfeuses se distinguent face à des adversaires venues du monde entier, elles doivent passer l’épreuve de la sélection nationale. D’où le double objectif de ce stage organisé à Papara : voir l’état de forme de nos surfeuses, et les préparer à tous les scénarios possibles dans une série de compétition.
Supervisées par Hira Teriinatoofa et Stéphane Corbinien, les quatre surfeuses ont enchainé les entrainements pendant toute la semaine. Si du coté de Tahiti Infos on croit savoir que Pauline Ado et Vahine Fierro ont tiré leur épingle du jeu, rien n’est encore joué. Un deuxième stage doit être organisé en février, et si la saison WQS peut reprendre, un barème de points doit permettre de départager les surfeuses selon leurs résultats en compétition. Après une saison blanche en 2020, on peut dire que 2021 ne manquera certainement pas d’enjeux !