Une longue vague accessible au public déferlant à Austin, en plein coeur du Texas : un défi fou qui semble sur le point d’être achevé. C’est en tout cas ce que vient confirmer cette vidéo du New York Times, qui montre pour la première fois le Surf Park de NLand, parfaitement surfable mais pas encore tout à fait opérationnel : pour être ouvert à tous, le lagon doit rentrer dans des normes sanitaires, les mêmes que pour une piscine publique. Le bémol, c’est que ce dernier serait trop vaste pour répondre aux exigences… un statu quo dont les responsables de NLand espèrent se défaire le plus vite possible.
Côté technique, NLand s’étend sur l’équivalent de neuf terrains de football (!) et fonctionne grâce à un hydrofoil, une surface en forme d’aile qui se déplace sous l’eau pour générer des vagues, soit le même procédé principal que celui utilisé pour la piscine de Kelly Slater. Mais le processus est très énergivore, puisque pour faire déferler une vague, il faut ce qu’il faudrait en énergie pour faire fonctionner 10 voitures. Les ingénieurs du projet considèrent l’utilisation de l’énergie solaire, ce que fait déjà Kelly pour sa vague de Lemoore.
La vague en elle-même prend l’apparence de Waikiki et déferle tout en douceur : une configuration idéale pour débuter ou pour les adeptes de longboard. Pour les surfeurs en quête de performance, elle peut aussi offrir des murs propices aux manoeuvres radicales, tout en déroulant pendant une bonne trentaine de secondes. Nathaniel Curran, un des rares surfeurs pros à avoir testé, semble particulièrement apprécier : “il fait 32 degrés dehors et on surfe cette belle vague qui revient minutes après minutes. Tu peux faire de nombreux turns. Peut-être 6, 7 manoeuvres sur une vague. En Californie, tu es chanceux si tu en fais 3.” Affaire à suivre.
