Ce n’est pas pour rien que le Sri Lanka fait aujourd’hui partie des premiers choix de destination pour un surf trip. Sécurité, population accueillante, vie peu coûteuse, climat agréable et vagues accessibles pour tous, ses nombreux atouts séduisent chaque année les touristes.
Le Sri Lanka est situé dans l’Océan Indien, à environ 30 km sous l’Inde. Du nord au sud, l’archipel fait 435 km et dans sa plus grande largeur 225 km.
Mais attention, ne vous y trompez pas, avec une moyenne de 30 km/h en taxi, il vous faut au moins 12h pour traverser l’île d’ouest en est.
La meilleure période pour partir au sud du Sri Lanka est de novembre à mars. Ce qui en fait une destination parfaite pour ceux qui recherchent le soleil en hiver. Sur la côte Est, il est préférable de s’y rendre de mai à septembre.
Pour s’y rendre, il faut rajouter 11h de vol au départ de Paris avec de bonnes compagnies qui desservent Colombo, capital du Pays. La plupart des compagnies aériennes, pour n’en citer qu’une telle que Qatar Airways, ne font pas payer le transport des planches.
Ensuite, suivant votre chauffeur, c’est-à-dire s’il a choisi de passer par la côte ou de prendre le nouvel Highway, il vous faudra compter entre 3h et 6h de route… Depuis peu, Sri Lankan Airlines a développé des «Air Taxi» qui relient notamment Colombo à Koggala pour la côte Sud-Ouest et Colombo Arumgam Bay pour la côte Est. Un peu plus cher mais beaucoup plus rapide à condition de bien le goupiller avec son vol d’arrivée.
Dix ans après le grave Tsunami qui a touché de plein fouet le Sri Lanka, la population reste pauvre mais la misère est bien meilleure au soleil. Certains ont perdu des membres de leur famille, d’autres ont profité des subventions de l’état pour se construire et développer un commerce. N’emportez pas de cadeaux pour les enfants, il n’y a aucune mendicité au Sri Lanka, ce n’est pas un peuple envieux.
Côté climat, maillot et crème solaire sont de rigueur… sauf évidemment en ville ou en visite de temple ou une tenue est exigée (couvrez-vous les épaules et ne portez-pas pas de mini short).
Les Cingalais ont beau être bouddhistes à presque 70 %, il est important de respecter leur religion et le rapport extrême qu’ils ont à Buddha.
Côté météo, il ne faut pas se tromper sur le choix de son spot, c’est-à dire-entre la côte Sud Ouest créé par des surfeurs et des artistes. et la côte Est (Arrugam Bay). Il y a en fait deux moussons et elles se produisent dans des régions opposées et à des périodes différentes. La grande mousson sévit sur la côte Sud Ouest de mai à septembre, la petite mousson est présente sur le Nord Est de octobre à février. Les vagues restent globalement accessibles pour tout surfeur à condition de choisir le spot approprié à son niveau de pratique. Pour les warriors, on préférera sûrement d’autres destinations plus power…
La Côte Sud-Ouest est parsemée de spots qui n’ont pas tous un nom et qui sont largement surfables et accessibles. On a souvent tendance à se retrouver en groupe sur les mêmes pics, mais au Sri Lanka, ni requins, ni reef trop tranchants, ni vagues trop goulues, il est largement facile de se trouver un spot vierge en longeant la route du littoral…
Unawatuna (Intermédiaire)
C’est une droite à ne pas surfer à marée basse sous peine d’y laisser quelques dérives. Vague qui part au pied d’un temple bouddhiste dans une des plus belles baies de la côte Sud-Ouest.
Coral Garden (Intermédiaire)
C’est plutôt une vague qui casse sur marée basse. De Coral Garden, il n’y a plus que le nom.
À force d’aller-retours de bateaux touristiques à fond de verre, la faune avant luxuriante a aujourd’hui complètement disparue.
La vague est propice pour débuter mi-sable, mi-corail mort, elle ressemble à un beach break désordonné.
Hikkaduwa (Intermédiaire)
C’est principalement une gauche, rapide et puissante au take-off, plus ou moins longue suivant la taille et la direction du swell.
La droite reste aussi très intéressante et moins souvent convoitée.
À noter, face aux nombreuses guesthouses sur la plage, un beach break rapide mais très sympa à surfer quand le main reef est un peu squatté par les locaux.
Une solution : se lever tôt…
Mirissa (Intermédiaire)
Un petit coin de paradis avec quelques bonnes vagues aux alentours. Le point de Mirissa reste un des plus beaux endroits même si la vague a tendance à être très molle. Méfiance sur la mise à l’eau car le reef y est gavé d’oursins. Quelques locaux sur les bons jours squattent leur vague et il devient difficile de prendre sa droite. À quelques kilomètres, d’autres secrets spots vous offriront des sessions plus tranquilles.
Welligama (Débutant)
Un grand beach break dans une baie avec quelques guesthouses sur la plage. Spot de débutants par excellence. Idéal pour apprendre le surf en toute sécurité.
Un seul défaut : l’eau n’y est pas très limpide…
Rams (Confirmé à expert)
Droite tubulaire pour les plus confirmés, à éviter à marée basse sous peine de tatouage au récif…
Lazy left (Débutant)
C’est une gauche, visible de la route. Vague accessible à tout niveau de pratique pourvu que l’on sache s’y rendre à la rame. Un peu molle en fin de section.
N’hésitez pas à marcher pour trouver un spot plus tranquille, quelques vagues aux alentours sont peu fréquentées et largement accessibles aux surfeurs moyens.
Arrugam bay (Débutant)
C’est une droite assez longue pour tout surfeur sur un ancien récif de corail. Vague consistante avec souvent beaucoup de monde à l’eau qui offre parfois de beaux barrels.
Pottuvil point (Débutant)
Droite puissante sur fond sableux réservée plutôt aux surfeurs expérimentés.
L’accès en voiture est difficile à trouver et nécessite une petite marche de 10 min.
Carnet de voyage
Depuis plusieurs années, la surfeuse Emmanuelle Joly, sextuple championne d’Europe et quadruple de France, emmène toute sa famille au soleil cinghalais pendant les longs mois d’hiver :
« Au début, je cherchais une nouvelle destination où je n’avais pas encore posé mes planches. Je voulais une destination familiale, avec des vagues correctes tous les jours, de l’eau chaude et que ce soit safe pour mes enfants aussi bien à l’eau qu’en dehors. Il y avait aussi une question de budget qui rentrait en jeu puisque à chaque fois nous y sommes restés plusieurs mois.
Ce qui m’attire encore et toujours c’est sa simplicité et son accessibilité. Un voyage totalement dépaysant dans un cadre idyllique et qui se cale parfaitement dans notre saison hivernale. À Mirissa, la plus romantique des baies, pour récupérer des longues sessions, je vous conseille Secret Ayuveda pour des massages hors-pair au milieu des bruits de la jungle…
Ne soyez jamais trop prudents quant aux réservations de vos logements. En effet, l’organisation des Cingalais laisse parfois à désirer et nous en fûmes victimes à plusieurs reprises. Bien qu’ayant réservé, vous pouvez arriver sur place avec vos bagages, vos presque 20h de voyage, votre jet lag, les 35°C de chaleur, et apprendre qu’on ne vous a pas gardé votre chambre. Et là, c’est la grande détresse ! Vous vous retrouvez dans une piaule plus que basique sur le bord de la route avec ces bus de malades qui sont constamment en rallye sur la nationale et qui ont dû perdre leur pot d’échappement depuis longtemps…
Attention également aux transports, tuk-tuk, bus ou train, tout le monde conduit comme des fous et les routes sont de vrais dangers ! Welcome to Ceylan… »
Où dormir ?
** Galle/7th Sky Idyll Guest House
Merveilleusement bien placée, à l’ombre de quelques palmiers, la guesthouse offre 10 chambres confortables avec lit double et vue sur la mer. Restaurant inclus.
** Sun Beach Hotel
Un hôtel tout confort – qui fait également restaurant – créé par des surfeurs et des artistes, et idéalement situé face au spot d’Hikkaduwa.
* Midigama/Subodinee Guesthouse
Pour ceux qui recherchent un peu plus de tranquillité. Tous les spots de surf aux alentours sont à recommander.
** Ahangama/Easy Beach Guesthouse
Paisible et avec des prix abordables, vous êtes au pied des spots Kabalana, Lazy Left, Midigama et Weligama. Bar, restaurant, wifi inclus.
*** Hikkaduwa/Ritas Hôtel
À 30 m du spot de surf de Hikkaduwa, un bel hôtel avec salle de bain privative, climatisation et moustiquaire. Avec un très beau restaurant pour d’excellentes soirées barbecue.
À découvrir
Visites des temples
Les temples sont splendides partout et tous différents. Des petites merveilles de temples sont cachés dans les lagunes ou bien vous pourrez visiter des temples bouddhistes les plus kitshs de la planète vers Matara.
Chasse sous marine
Il faut vraiment être mauvais au Sri Lanka pour ne pas attraper un seul poisson. L’opportunité de s’y mettre et de déguster le soir sa propre pêche du jour. Attention, tous les sites ne sont pas autorisés à la pêche.
Observatoires des baleines
Si vous avez envie de prendre le large et de vivre une expérience unique, les hommes de Raja and the Whales vous amèneront à la découverte du mammifère marin le plus grand du monde. Trip inoubliable si vous êtes un peu chanceux et que vous supportez bien le mal de mer. Départ de Mirissa : www.rajaandthewhales.com
Plantations de thé
Située à 2 000 m d’altitude, la colline Nuwaraeliya est le coeur de l’industrie du thé au Sri Lanka. Dans un paysage de plateaux et cascades, la ville est construite dans un pur style anglais.
Parc national de Yala
À 300 km de Colombo, non loin de Mirissa c’est le deuxième plus grand parc national du Sri Lanka. Ce sanctuaire de près de 1 000 km2 de vie sauvage et surtout connu pour sa richesse en animaux sauvages et joue un rôle important pour la conservation de l’eléphant du Sri Lanka.
Ascension de l’Adams Peak
Le pic d’Adam situé à 2 243 m d’altitude est un haut lieu de pèlerinage unique au monde. Chrétiens, musulmans, bouddhistes et hindouistes se retrouvent parmi les nombreux pèlerins et randonneurs. 4 500 marches à gravir pour arriver au sommet. On conseille fortement d’y dormir sur place pour admirer le mythique lever du soleil.
Batik
Visitez les fabrications traditionnelles de ces fameux tissus imprimés. Pas besoin d’aller dans de grandes fabriques, restez local et vous découvrirez la vraie vie cingalaise.
Où manger/où sortir ?
* Hikkaduwa/Ritas Hôtel
Facile de manger varié et pas trop cher sur la route bruyante de la ville d’Hikkaduwa. Très typique, quelques roty (sorte de crêpes à l’eau farcies de légumes et de viandes) ou de kotu (rôti émietté accompagné de légumes et viandes) ou d’un rice’n curry maison qui arrache !
** Hikkaduwa/Spaghetti’n Co
Pour les nostalgiques, un bon plan food tenu par des Italiens. Une référence dans la région.
** Galle/Wijaya Beach Restaurant
En descendant la côte, un stop s’impose dans cette guesthouse. Les pieds dans l’eau, on vous sert des plats goûteux mais aussi des pizzas cuites au four à bois. Tenu, vous l’aurez compris, par des Européens, quand vous en aurez marre de la cuisine hyper épicée à l’huile de coco, vous apprécierez un peu de saveur occidental. Bonus : une vague juste en face quand vous siroterez votre Strawberry Daiquiri au coucher du soleil…
*** Galle/Fortress Resport and Spa
Pour ceux qui voudraient se faire un vrai plaisir gastronomique sans se ruiner non plus. L’établissement propose un Sea Food buffet tous les samedis avec langoustes à volonté dans un cadre de palace. Il y a une jolie vague juste en face avec jamais personne à l’eau…
*** Welligama/AVM
Pour les pauses déjeuners, en face de la station de bus, le meilleur bar à jus de fruits avec mention pour le jus d’avocat ou de cashew nuts… Quelques spécialités à emporter dans la rue à proximité et c’est reparti pour une session.
** Mirissa/Paradise Beach
Ce bar restaurant sur la plage de Mirissa offre une ambiance très festive mais plutôt en retrait de tous les touristes.
Extrait du Surf Session hors-série destinations (dispo sur shop.surfsession.com)
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Ça reste surfable ! A l’ouest, les vagues sont en général même plus grosses sur cette période (comme pour lIndonésie, mais à moindre mesure, c’est la saison des gros swells dans l’océan indien). Ceci dit, ce n’est pas la période la plus consistante et vous pourriez ne pas avoir de vagues tous les jours. Le gros inconvénient d’y aller à cette période, c’est le vent fort et à dominance on-shore… Et la pluie, voire carrément la grosse mousson, et là-bas, ça plaisante pas !
Préférez si possible la côte sud-est, où en revanche, là, ce sera la meilleure période de l’année (vent offshore, bonne taille de vagues, consistance, très beau temps…)
Bonjour a tous,
Je voulais savoir si la cote ouest reste tout de meme surfable en juillet ? 🙂
Merci de votre réponse
Pardon ce n’est pas Mars mais mi-avril jusqu’a début mai
Bonjours, j’aimerai partir avec mon vieu au Sri Lanka et c’était pour savoir si le mois de Mars serai u e bonne période pour avoir des bonne condition sûre sinon qu’elle période me conseillerai ou merci 🙂
salut doussou moi je suis debutant et je souhaite y aller en septembre la as tu des conseils a me donner? hebergement? et tarifs locations? merci
Salut,il y a des boards a louer sur les plages(pas en bonnes etat),sinon surf shop à Hikkadua!Bon séjour.
Salut JC , oui il y a des planches a louer mais c’est des planches style NSP
Bonjour
Trouve t’ on des boards a louer sur place ?
Merci de votre aide
Nicky:Je part au Sri Lanka fin janvier 2015 pour la deuxième fois,super destination pour surfer tous les jours dans une eaux à 27 degrés.Cool pour couper l’hiver!!Aloha
Le trip baleine est à bannir de votre trip !
Les locaux se reconvertissent tous (anciens pêcheur) dans l’observation des baleines et du coup c’est nawak, quand tu vois plus de 10 bateaux se tirer la bourre dés qu’une nageoire fait frémir l’eau. C’est dangereux et surement tres mauvais pour les baleines aussi. Sinon que du bon, mais pour combien de temps !!?