En novembre dernier, nous sommes partis à la découverte du pays, de ses plages, de ses spots de surf et de ses habitants. Pour l’occasion, Gaspard Larsonneur a délaissé sa Bretagne natale afin d’embarquer avec nous pour un trip exotique. Trip auquel s’est joint la chargeuse canarienne Laura Coviella, collègue de Gaspard à l’époque au sein de la team Protest. Pour immortaliser ces moments de vie, qui mieux que le photographe Bastien Bonnarme pour nous accompagner ? Il sera le 3e mousquetaire.
S’il y a quelques jours nous vous racontions la première partie de ce voyage, place aujourd’hui à la suite et fin !
Nous vous avons laissé il y a quelques semaines du côté d’une hacienda atypique. Après cette courte pause dans les terres, il fut temps pour nous de remettre le cap vers la côte et vers notamment ce qui allait s’avérer devenir notre spot préféré : Playa Las Flores. Un point break interminable qui allait nous offrir pendant 2 jours de suite, des sessions de rêve. C’est ici que Laura et Gaspard ont pu pendant 2 jours, répéter leurs gammes frontside. Playa Las Flores, ou tout simplement l’un des plus beaux spots du pays. Spot que Gaspard et Laura auront fracassé en petit comité.
Le premier soir, nous avons été accueillis du côté de Miraflores. Un lodge magnifiquement perché en haut d’une petite falaise, nous offrant une vue magnifique sur toute la baie. Le 2e jour, c’est à quelques mètres de là que nous avons passé la nuit, du coté d’Atlakamani Surfing Resort. Un logement un peu différent mais tout aussi agréable histoire de varier les plaisirs et les emplacements. Dans les deux cas, le spot de Playa Las Flores était à moins de 5 minutes à pieds.
Pendant 2 jours, nous avons donc enchaîné sessions au sunrise mais également sessions au sunset, moments de la journée où les températures redevenaient un peu plus supportables. Chaque jour nous avons eu des vagues, et en plus de l’accueil local, avons pu profiter de leurs sauces épicées… Bastien Bonnarme s’en souviendra et nous aussi !
Playa Las Flores aura surtout été notre dernier surf spot du pays puisque avant de repartir vers la France, nous mettons le cap une nouvelle fois vers les terres, vers les volcans plus précisément et le parc national de Cerro Verde. Un endroit magnifique qui, en plus de nous rapprocher de l’aéroport, nous permet de découvrir une nouvelle facette du pays. Car bien que El Salvador soit le plus petit d’Amérique centrale, il n’en demeure pas moins le lieu de résidence de nombreux lacs et volcans. Du côté de Cerro Verde, nous avons eu l’occasion de nous rendre compte que le pays abritait bien plus que ses 300 kilomètres de plages. El Salvador possède en effet d’importants sites archéologiques précolombiens comme Tazumal et Cihuatan en plus d’abriter une trentaine de volcans dont certains toujours considérés comme actifs (on pense notamment au Santa Ana et au Chaparrastique qui ont eu une activité éruptive ces dernières années). Oui, malgré sa petite taille, El Salvador est un important maillon de la ceinture de feu du Pacifique.
Direction donc avant de repartir, le parc national de Cerro Verde. C’est là, au bord d’un cratère et du Lac de Coatepeque, que nous aurons la chance de déjeuner en excellente compagnie et dans un décor de rêve. Un lac absolument magique, niché au coeur d’un cratère, et inscrit depuis 2007 au patrimoine mondial de l’UNESCO. L’occasion d’en prendre plein les yeux et de se poser un peu après plusieurs jours de surf intenses.
Le soir, nous poserons nos boardbags du côté de Casa 1800 Cerro Verde, un endroit situé en plein coeur du parc national et offrant une vue imprenable sur les volcans du coin. L’occasion pour Bastien Bonnarme de faire décoller son drone une énième fois. Il en rapportera des images complètement dingues.
C’est ici, en pleine nature et face à un coucher de soleil majestueux, entourés de volcans, que prendra fin notre aventure salvadorienne.
Une aventure de 10 jours qui nous aura permis de nous connaître un peu plus, mais aussi et surtout, de partager des moments de vie incroyables au coeur d’un pays qui l’est tout autant. Oui, El Salvador renaît de ses cendres et après avoir connu des années compliquées, commence à se relever.
