Cette vidéo, est l’aboutissement d’un périple en Australie, celui d’Hugo Tosetti, parti il y a plusieurs mois maintenant, pour découvrir une terre mythique du surf mondial. Ce voyage est l’histoire d’une rencontre, d’une collaboration et surtout d’un partage précieux et enrichissant. Harley Ingleby a accueilli et conduit Hugo à travers les pistes de la Côte ouest jusque dans la poussière des ateliers Tolhurst. C’est le nom des modèles que l’Australien développe depuis des années pour la grande maison du shape qu’est Firewire. Ainsi le 7e art a rencontré le 8e, celui du shape.
En six mois, Hugo a eu le temps de faire de belles rencontres et de surfer de belles vagues, au lever du jour ou au coucher du soleil. « Tout le monde était content d’être là, il y avait vraiment une bonne énergie » nous confie t-il au téléphone alors qu’il est rentré chez lui en Bretagne, pour la suite de son projet Chromance. Le Breton ne pouvait pas mieux tomber, en travaillant avec une pointure comme Harley, à l’atelier ou dans l’eau. Il y a pire pour découvrir l’Australie ! Dans cette vidéo, la qualité des images est époustouflante, tant graphiquement que dans le cadrage, elle nous permet de pleinement ressentir l’atmosphère environnante.
Le but de cette collaboration était simple, faire surfer Hugo sur des planches que Harley à lui même façonnées pour le Breton, après avoir vu comment il surfait. L’objectif étant de lui proposer le modèle le plus adapté possible à son surf. Depuis le début de sa carrière professionnelle, l’hôte de notre expatrié travaille avec Billy Tolhurst, le shapeur de Coffs Harbour, où il a grandi. « C’était génial d’avoir Hugo ici pour surfer et le laisser rider mes anciennes boards de Billy Tolhurst. C’était top de voir son adaptation sur mes quads, fishs et assymétriques« .
« Je ne pensais pas que voyager allait me faire autant grandir intérieurement« , une expérience aussi positive ne pouvait que renforcer Hugo dans l’idée que son projet est viable et qu’il doit continuer de s’investir. Partir seul, loin et longtemps, sans parler anglais couramment, a fait grandir Hugo tout en lui faisant vivre des moments surf exceptionnels.
Sortir de sa zone confort semble avoir définitivement réussi à Hugo, qui a indéniablement progressé dans son surf. Surfer jour après jour aux cotés d’un surfeur du calibre d’Harley, sur des spots que des pros rident depuis des années et qui font la couverture des magazines qu’Hugo feuilletait alors qu’il ne faisait pas encore un carve, sont les raisons pour lesquelles il remet ses alley-oops aujourd’hui.