Non, vous ne rêvez pas : une piscine à vague ouvrira bien au mois de juin prochain à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, en Vendée. L’annonce a été officialisée ce jeudi soir à l’occasion d’une conférence de presse en grande pompe, où l’ensemble des acteurs du projet étaient réunis.
Cette vague statique, dotée de la technologie CityWave – la même que nous avions eu la chance de tester à l’aéroport de Munich – ouvrira ses portes mi-juin dans l’ancien magasin Intersport, installé dans le parc Océanis du magasin Leclerc de la station balnéaire vendéenne. Le projet, porté par son directeur Yann Goudy, s’inscrit dans une logique de développement des activités nautiques sur Saint-Gilles et ses alentours. L’objectif étant de faire de la région une destination glisse à part entière.
Une première en France
Si les projets de vagues artificielles fleurissent un peu partout en Europe et dans le monde, l’ouverture de ce « WavePark » constitue une première en France. Copiant la vague statique de la désormais célèbre rivière Eisbach à Munich, c’est la première fois que la technologie CityWave s’exporte en dehors de ses frontières. « Je crois qu’on ne mesure pas encore la chance d’avoir un entrepreneur privé qui ait eu cette idée folle sur notre territoire », s’est enthousiasmé Thomas Perrocheau, l’adjoint aux sports.
En plein développement, une dizaine de projets similaires devraient éclore prochainement à Moscou et près de Seattle. « Il va y avoir une dizaine d’unités en construction partout dans le monde sur les deux prochaines années » explique Philippe Henry, directeur commercial Europe de CityWave « Saint-Gilles étant la première unité fixe à voir le jour ».
Une vague accessible pour tous
Le bassin, large de 8m50 et dont la température avoisinera les 25°c, sera accessible dès lors que l’on sait nager. La vague, pouvant atteindre 1m50 et d’une durée oscillant entre 20 et 25 secondes, est réglable pour s’adapter à tous les niveaux. « On peut faire une petite vague pour les enfants, et une grosse vague pour les adultes » confie Philippe Henry « Grâce à un aileron, on peut aussi régler la forme de la vague en la rendant plus ou moins creuse, ce qui devrait plaire aux surfeurs les plus expérimentés ».
Il sera d’ailleurs possible d’y surfer avec de vraies planches de surf munies d’ailerons, « ce qui fait toute la différence » assure Yann Goudy. Autre point positif et non des moindres : cette nouvelle technologie permet une pratique parfaitement sécurisée, où les enfants pourront se frotter aux vagues sans danger. Un système de barre (photo ci-dessous) facilitera la tâche aux débutants.
Par ailleurs, cette vague artificielle devrait permettre aux clubs de surf ainsi qu’aux sections sportives locales de venir s’y entraîner. Présente lors de la conférence de presse, la jeune Hina Conradi, vice-championne de France en surf minime et licenciée au Surfing Saint-Gilles, ne cachait pas sa joie à l’idée de surfer cette nouvelle vague. « J’ai vraiment hâte d’essayer. Je pense que c’est un bon complément pour travailler sa technique ». Encore un peu de patience.
Si tous les détails pratiques ne sont pas encore définis, il faudra compter 30€ pour une heure de surf. Des formules à la 1/2 heure ainsi que des abonnements semestriels ou annuels seront également proposés.
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Actuellement en pleine reconversion professionnelle je fais un bilan de compétences et le métier qui ressort est animateur sportif je fais du bodyboard du long board et skate depuis 20 ans ma passion et j’aimerais exercer un métier dans ce domaine j’ai le sens relationnel très accueillant sociable et souriant
attention il s’agit d’une nouvelle technologie : ce n’est pas la même qu’au Canada ! j’ai hâte d’essayer .. avec ma board préférée… je pense même amener toutes mes planches pour délirer ! ça va êtr trop cool après le boulot 🙂
Concours de vrilles en bodysurf 🙂
Quelle aigreur…on sait tous très bien qu’il ne s’agit pas d’une machine à former les champions.
Pour avoir testé ce type de vagues (à Montréal par -20°c dehors), les sensations de surf ne sont pas là. C’est juste autre chose, c’est marrant, ça change, et c’est tout, il ne faut pas le voir autrement.
Pas de rame, pas de canard, pas de take off, pas de priorité, météo au beau fixe, rassure-toi le sanctuaire surf est encore (bien) gardé.
Tu peux y passer un bon moment sans même savoir nager…et c’est bien là l’essentiel.
Bravo à la Vendée!
la rame les gars, la rame, cela va vous faire bizarre une fois dans le grand bain, attention… amusez vous bien quand même ! freedom
30 de l’heure. LOL.
T’auras beau bosser ta technique, ton snap parfait dans la piscine tu auras bien du mal à le repasser dans l’eau (la vraie eau). vagues irrégulières, vent omniprésent. C’est pas une vague parfaite comme celle de Kelly, c’est une vague statique dans une piscine.
détends toi 🙂 ça va bien se passer 🙂
On aura nos vagues a nous tous seuls !
Vraiment une idéé formidable! très bonne initiative ,le surf pour tous! en toute sécirité n’en déplaise au grincheux,je ne vois que du positif ainsi ils apprendrons la technique ,c’est comme un simulateur de vol pour les pilotes! j’aimerais avoir la même structure dans le var! je fairais tout pour l’avoir!
En fait une excellente nouvelle pour les surfeurs de Vendée et du monde entier.Lors des périodes flat ou ventées pourries, ça va être un plaisir de bosser sa technique et surfer sans combi.Et du coup cela compensera le manque de très bonne session de plus en plus rare à St gilles et aussi pouvoir surfer la nuit l hiver à partir de 17hoo.Vivement juin.Encore merci à l investisseur et son équipe.
*ce
PARFAIT C’EST PARFAIT ! tout le monde va surfer en piscine tout l’hiver, plus aucun rapport avec l’océan, plus aucune impatience et excitation due aux conditions etc.
Les petits vont penser savoir surfer en arrivant dans l’océan, et ce sera le bordel.
A se demander si les « inventeurs » du concept on déjà surfé.