L'acteur est pressenti pour endosser le rôle du célèbre shapeur américain.
06/12/2017 par Marc-Antoine Guet
Et si Sean Penn enfilait le costume du célèbre shapeur américain ? C’est le site mauricien Côte Nord qui révèle l’information. L’acteur américain est fortement pressenti pour jouer le rôle d’Al Merrick dans le prochain film de Bruce Mac. Le réalisateur s’est récemment rendu à l’île Maurice en compagnie d’une équipe de tournage pour les repérages de son futur film. On lui doit notamment le film The Perfect Wave sortie en 2004, retraçant l’histoire vrai de Ian McCormack, surfeur néo-zélandais miraculé.
Si Sean Penn décroche le rôle, ce ne sera pas non plus son premier film dans le milieu du surf. Il avait déjà eu la « chance » de jouer Jeff Spicoli, un surfeur déjanté dans le film Fast Times at Ridgemont High sorti en 1982 (un navet pour ados) mais il a surtout prêté sa voix pour le documentaire Riding Giant sorti en 2002.
Il n’est pas complètement fou d’imaginer Sean Penn dans la peau d’Al Merrick. Déjà parce que l’acteur américain surfe dans la vraie vie mais aussi parce qu’ils sont tous les deux originaires de Californie. Si Sean Penn vit à Santa Monica, Al Merrick lui, est basé du côté de Santa Barbara.
Ce film dont le tournage devrait débuter en avril 2018 et dont une partie sera filmée du côté de l’île Maurice, devrait retracer la vie du shapeur américain, devenu célèbre à la fin des années 70 pour avoir shapé la planche de Shaun Tomson, champion du monde en 1977. Mais Al Merrick fut également le shaper de Tom Curren qui remporta 3 titres de champion du monde avec ses planches, avant que Kelly Slater ne prenne le relais pour son premier titre mondial en 1992. Rob Machado, Taylox Knox… ils furent nombreux par la suite à s’équiper d’une planche Al Merrick.
Un nom devenu marque qui au début des années 2000 sortait plus de 12 000 planches par an. Une vraie belle histoire donc, qui pourrait débarquer sur nos écrans prochainement.
Bethany Hamilton a déjà fait savoir qu'elle ne participerait plus à des compétitions WSL s'ils autorisaient les hommes biologiques à surfer dans les épreuves féminines.