Nous avons évoqué ce trip avec Kyllian il y a quelques jours lors d’une interview dans le cadre de notre série « Session engagée ». Le trip aura marqué le jeune landais, physiquement comme psychologiquement. Kyllian devait se remettre vite dans le bain après sa blessure en Irlande. Il est reparti d’Amérique Latine avec cette confiance qui avait été mise en pause pendant 4 mois de convalescence. Vous avez peut être vu son post Instagram dans lequel on le voit batailler dans le courant suite à une boite conséquente. Voici maintenant toutes les images de ce trip inoubliable.
Les commentaires apportés en voix off par les principaux concernés ajoutent un petit quelque chose à cet édit qui est déjà très réussi, par la qualité du surf forcément mais aussi par celle du montage et des prises de vues. Vous comprendrez mieux le contexte dans lequel le trip à pris forme, comment la vague fonctionne et vous vous ferez une petite idée de ce qu’est le Chili et cette région désertique du Nord. On apprend par exemple que s’ils portent des chaussons ce n’est pas pour le froid de l’eau puisqu’ils sont en 3/2, c’est pour éviter les blessures aux pieds sur les moules qui jonchent les roches.
Lorsqu’on a demandé à William d’avantage d’information concernant le spot d’El Gringo, les caractéristiques principales qui en ressortait sont claires : dangereux et imprévisible. « C’est une vague qui t’aspire dans le tube et qui va t’aspirer dans la lèvre et te faire taper les cailloux de toute sa puissance« . Les accidents y sont nombreux : « un petit français a perdu ses dents là-bas et Carlos Muñoz s’est fait l’une de ses plus grosse cicatrices là-bas, il est tombé dans les pommes« . Mais c’est aussi ce qui fait son charme et qui pousse le surfeur originaire de Saint-Martin, à revenir régulièrement au Chili. Au delà des vagues de qualité, ce que William aime dans ce long pays aux climats si différents, ce sont les locaux. Des gens accueillants et chaleureux avec qui il a rapidement noué des liens.
Si les deux Français étaient seuls au début de leur session, c’est notamment car le niveau demandé pour une journée comme celle-ci est très élevé et rares sont les surfeurs locaux avec cette technicité.