1. BREDOUILLE
En dix-huit saisons sur le Tour, Taj n’est jamais parvenu à conquérir le titre de champion du Monde. Deux fois vice-champion (1999 et 2007), Rookie of the Year en 1998, vainqueur de onze étapes sur le CT (dont le Pipe Master 2009) : c’est déjà pas mal.
2. IMMATURE
Qualifié pour le Tour en 1997 à 17 ans, il refuse sa place sur le circuit majeur, estimant devoir encore s’aguerrir. Ce qu’il fait en obtenant un nouveau ticket pour l’élite l’année suivante, le début d’une longue histoire.
3. À L’OUEST
Né de parents américains à Yallingup en Australie de l’Ouest, Taj débute le surf à sept ans et remporte deux ans plus tard son premier contest, pourtant ouvert aux moins de 18 ans…
4. ÉCRIVAIN
En 2003, Taj Burrow’ publie “Taj’s Book of Hot Surfing” avec l’appui du magazine américain Transworld. Un livre consacré à la technique et à l’entraînement, lui qui fut l’un des premiers à avoir un coach à ses côtés.
5. SPONSOR ME
Le tout premier sponsor de Taj a été un shop situé à deux kilomètres de chez lui. Il rejoint ensuite Billabong en 2001 et reste depuis fidèle à la marque. Au cours de sa carrière, il aura engrangé plus de deux millions de dollars de prize money.
6. PRÉCURSEUR
En déboulant sur le Tour, Taj dénote par son surf aérien, électrique et innovant. Une inspiration pour les autres surfeurs. Taj a aussi été le premier à surfer des planches Firewire en contest.
7. MYTHO
Alors qu’il s’était dit plus chaud que jamais à l’aube de la saison 2016, sa motivation aura fait long feu… En avril, chez lui à Margaret River, il annonce sa retraite. Quelques mois avant, le 8 octobre 2015, Taj et Rebecca avaient eu une petite fille, Arabella Rose. Peut-être pas une coïncidence…
8. KAMOULOX
L’Australien apparaît dans de nombreuses vidéos mais trois lui sont presque entièrement consacrées : Sabotaj, Montaj et Fair Bits. On se souvient aussi de Trilogy, où il partage l’affiche avec ses team-mates Andy Irons et Parko.
9. KIDS ONLY
Chaque année, il organise chez lui à Yallingup le Taj’s Small Fries, un contest réservé aux jeunes surfeurs. Depuis une douzaine d’années, Jack Robinson, Jacob Wilcox, Creed McTaggart s’y
sont imposés.
10. MENTAL
Si sa carrière est belle, on peut se demander si Taj ne souffrait pas d’une légère fébrilité dans les moments clés : 14 finales perdues et des stats peu flatteuses face à ses rivaux. 9 victoires à 23 face à Kelly, 10-3 pour Parko, 12-4 pour Fanning.
La minute « vieux con », les gars : « En déboulant sur le Tour, Taj dénote par son surf aérien (…). Non les amis : Taj DÉTONNE pas dénote. Bon, sans en faire des tonnes, vous n’êtes pas les seuls à faire cette confusion, elle se généralise. Donc Surf Session ne détonne (rapport aux tons, aux couleurs qui n’iraient pas ensemble) pas en la matière, mais ça dénote une paupérisation du français dans la presse en général ;-).