Septième étape de la saison, le Billabong Pro Tahiti tient une place bien particulière dans le calendrier grâce à sa vague mythique : Teahupo’o. Des tubes, de l’engagement, des retournements de situations, des séries parfaites : l’histoire de ce contest met en appétit alors que la waiting period s’apprête à commencer (du 11 au 22 août). Tour d’horizon des éléments à avoir en tête avant la première journée de compétition.
L’édition précédente
La 20e édition l’an passé a été survolé par Kelly Slater. Sa finale gagnée face à John John Florence, son 20/20 et ses 4 vagues notées 10… Kelly a été monstrueux pendant tout l’événement.
Les prévisions
Ne vous attendez pas à des conditions mémorables… Les prévisions pour cette 7e épreuve du CT ne sont pas top. Pour vendredi, premier jour de la waiting period, un fort vent est attendu avec des vagues de moins d’1,50m. Il faudra attendre la fin de journée vendredi pour voir la houle se renforcer. Samedi et dimanche sont pour l’instant les meilleurs jours, avec un swell d’environ 2m attendu. Avant que les conditions ne baissent considérablement en début de semaine prochaine.
Les Trials
Faute de conditions, les Trials ont du être reportés et se faire sur une seule journée. Côté Tahitien, c’est une nouvelle fois Taumata Puhetini qui remporte le droit de participer au main event. Il sera accompagné de l’Espagnol Aritz Aranburu, vainqueur de ses qualifs toujours très courues.
Le grand absent
Le meilleur, tout simplement, sur cette vague de Teahupoo. Vainqueur ici à 5 reprises (2000, 2003, 2005, 2011 et 2016) et tenant du titre, Kelly Slater a d’ores et déjà déclaré forfait. King Kelly n’est toujours pas remis de sa blessure au pied contractée à Jeffreys Bay.
Les favoris
Avec 6 vainqueurs différents pour chacune des 6 étapes du CT cette année, et avec un Kelly Slater out, l’édition 2017 est très ouverte. Néanmoins :
– Pour la deuxième année d’affilée, Matt Wilkinson se présente à Tahiti avec le statut de numéro un mondial. Mais son avance cette année est beaucoup plus réduite que l’année dernière.
– John John Florence, évidemment. Le finaliste 2016 est considéré à juste titre, comme le meilleur surfeur de tube backside. Mais aussi bizarre que cela puisse paraître, il n’a encore jamais gagné ici.
– Owen Wright est de retour à Teahupoo pour la première fois depuis 2015. Intéressant de voir comment l’Australien va se comporter dans ce type de vagues. Il reste un favori logique au vu de sa première partie de saison.
– Michel Bourez est chez lui. Le Tahitien a grandit à moins de 15 km du spot et c’est certainement celui qui connait le mieux la vague. Même s’il n’a jamais fait mieux que 9e, il sera à suivre.
– Gabriel Medina connaît bien l’endroit pour y avoir souvent fait de bons résultats (vainqueur en 2014 notamment). Il revient en bonne forme et sera un candidat logique à la succession de Kelly.
Mais aussi Julian Wilson, Jordy Smith, Mick Fanning…On a hâte !
Les outsiders
Joel Parkinson. L’Australien s’est récemment confié sur le fait que « gagner à Teahupoo voudrait dire beaucoup. C’est une épreuve qui m’a toujours échappé. Il ne me reste plus beaucoup de temps mais j’aimerais bien gagner cette édition« .
Taumata Puhetini. Les locaux passés par les Trials sont toujours redoutables à domicile. En témoigne la finale 2008 du local Manoa Drollet.
Jérémy Florès. Le Réunionnais apprécie particulièrement ce type de conditions. Il sera à surveiller de près.
Ce qu’il ne faudra pas faire
On laisse les pros vous le dire…
Le 1er tour
Suivre l’événement
Il vous sera possible de suivre la compétition en direct soit sur le site de la WSL, soit sur SFR Sport3. Attention: il faudra veiller pour voir l’event en live ! Le décalage horaire avec Tahiti est de – 12 h, le maximum possible. En France, il faudra donc surveiller les calls à partir de vendredi 11 août aux alentours de 19 h.
Photo: WSL / Kelly Cestari