Comment Joan Duru peut se requalifier à Pipeline.

Combien y’aura t’il de de français sur le WCT l’an prochain ?

– Johanne Defay c’est confirmé puisqu’elle a terminé cinquième cette année.
– Michel Bourez aussi puisqu’il est 9e avec plus de 29000 points. Aucun problème pour finir dans le Top 22 et se requalifier, Michel vise le top 10 !
– Jérémy Florès, 16e avec 23000 points, peut aussi être serein.Il est 6 places au dessus de la barre qualificative, avec une marge de 6000 points qui correspond à une demi-finale.

En revanche on sait désormais que ce sera sans Jorgann Couzinet, et que la seule incertitude concerne désormais Joan Duru qui joue à nouveau sa qualification à Hawaii.

FINAL FOU SUR LE WQS

Sur la dernière compétition qualificative à Sunset, alors que Jorgann tombait à la 16e place, Joan remontait à la 15e. C’est bien, mais pas pas assez puisque seul le 13e a encore une chance de se qualifier (si Zeke Lau termine dans le top 22, et c’est presque assuré).

Ce qui est un peu rageant c’est de réaliser à quel point Joan est passé près de cette 13e place en terminant 3e à Sunset. Si gagner lui donnait la qualif direct, on se rend compte maintenant que terminer second aurait suffi à lui donner 1300 points de plus, et cette fameuse 13e place. Hors Joan a tenu cette deuxième place pendant 30 minutes avant que Jesse Mendes ne le double de 0,3 points à 5mn de la fin…

TOUT SE JOUE A PIPELINE

La qualif de Joan passe donc par le WCT et dépend donc désormais de son résultat à Pipe. Commençons par la mauvaise nouvelle, aujourd’hui son total de 16930  point ne suffit pas. Il est 23e, on garde 22 gars, voilà. Passer un tour ne suffira pas non plus, car il resterait sous la barre qualificative.

C’est en accédant au 4e tour que les choses peuvent se débloquer, car avec 20210 points, Duru pourrait gagner 2 places. Gagner 2 séries est donc un minimum ! (le 1e tour ou le second au repêchage, puis le 3e).
Bien sur cela ne suffirait pas si Morais et Dora progressent aussi, ou si un surfeur moins bien classé (Wilkinson, Hermes, Gudauskas, Mendes ou Gouveia) allait vraiment très loin dans la compétition.

Impossible donc de déterminer dès aujourd’hui la zone exacte de la qualification. Une finale oui, une demi certainement, un quart ou 4e tour peut être, mais moins bien ce sera non. Il faut donc passer deux tours puis voir qui est encore en course pour en savoir plus.

La bonne nouvelle c’est que le sable a l’air bien calé à Pipeline, et que s’il y a bien un truc que Joan Duru sait faire, c’est se caler dans des tuyaux profonds peu importe la taille. Alors retrouver 4 surfeurs français sur le CT l’an prochain on y croit fort. Alors… AU CHILON JO !