On se rappelle que dans l’enthousiasme du début de saison, quelques cas de Covid avaient réussi à enrayer le déroulement du Pipe Masters avant d’entrainer l’annulation du Sunset Open…
La WSL marche donc sur des œufs avec sa série de compétitions en Australie, pays qui applique une politique 0 Covid, et a été échauffée par plusieurs polémiques à l’occasion de son Open de tennis.
La première étape du mécanisme était ce vol privé L.A. – Sydney transportant 108 surfeurs et employés de la WSL. Ou plutôt 106 puisqu’après l’abandon de Kelly Slater, c’est le test positif de Caroline Marks qui a libéré une nouvelle place à bord. Comme elle l’explique a ses fans, il faudra qu’elle suive tous les protocoles en vigueur avant d’espérer rejoindre l’Australie.
Pour les surfeurs qui viennent d’arriver à Sydney, la quatorzaine étant stricte il ne sera pas question de sortir de l’hôtel pour la moindre petite session d’entrainement. On leur prêtera donc le matériel nécessaire à leur maintien en forme dans leurs chambres, et ils n’en sortiront que 10 jours avant l’épreuve de Merewether.
Le public sera autorisé à assister à cette première épreuve, mais limité à 3000 personnes. Une jauge amenée à bouger si la situation devait évoluer. La WSL envisage donc un système de billetterie gratuite pour sélectionner ceux qui obtiendront leur précieux passe pour le site de compétition. Avec l’espoir d’y voir évoluer des surfeurs pas trop rouillés après une longue période d’inactivité…