Voilà 7 mois que Gabriel Medina n’a pas disputé de compétition. Une pause légitime après un 3e titre de champion du monde, mais dont le brésilien semblait avoir vraiment besoin pour retrouver ses esprits après une blessure à la hanche et une séparation compliquée.
Alors qu’on se demandait combien de temps durerait cette mise en retrait, Medina a annoncé qu’il participerait à l’épreuve fidjienne fin mai, tandis que la WSL expliquait qu’il bénéficierait d’une wildcard pour participer à la fin de la saison.
Pourquoi ce passe droit ?
Alors que les compétiteurs en fond de classement vont devoir lutter pour rallier le top 22 et éviter le cut suite au Margaret River Pro, Medina peut préparer sereinement son quiver pour G-Land. Un passe droit que justifie aisément le palmarès du brésilien qui a fini chaque année dans le top 3 mondial depuis son premier titre en 2014 !
La WSL explique justement que « le processus de sélection des wildcards tient compte des performances en compétition, telles que les titres mondiaux, les classements CT et CS, les résultats par épreuves, et éventuellement d »une évaluation médicale« . A ce compte là, difficile de dire que Medina n’a plus sa place sur le tour…
Quels horizons avec cette invitation ?
Si on ne sait pas encore à quel niveau reviendra Medina, on sait déjà ce qui peut ou pas se produire sur cette fin de saison. Au pire des cas, Medina sera sur le circuit l’an prochain puisque cette « season wildcard » continuera à courir en 2023.
Meilleur des cas, Medina peut encore espérer amasser assez de points sur les 5 dernières épreuves de la saison pour accrocher le top 5 du classement, se qualifier pour la grande finale de Trestles… Et tenter d’arracher le titre à des Florence, Igarashi ou Toledo qui se disent que cette fois c’est leur tour…