Après quatre étapes en demi-teinte que seuls les tubes de The Box et la furia brésilienne avaient su animer, le World Tour avait rendez-vous pour son huis-clos annuel sur les îlots fidjiens de Tavarua et Namotu. On y attendait le réveil du champion du Monde et tenant du titre Gabriel Medina, une énième résurrection de Kelly Slater, des parties de pêche et beaucoup de barrels en eau turquoise. On a eu pas mal de surprises, une victoire à la perfection et une ambiance toujours unique. Revue de détail.
> LES RÉSULTATS
1. Owen Wright (Aus)
2. Julian Wilson (Aus)
3. Taj Burrow (Aus)
3. Jérémy Florès (Fra)
5. Italo Ferreira (Bré)
5. Wiggolly Dantas (Bré)
5. Joel Parkinson (Aus)
5. Kai Otton (Aus)
> LE CLASSEMENT
> LES OBSERVATIONS
– Aucun surfeur n’a réussi passer systématiquement le cap du 3e tour depuis le début de la saison.
– C’est la première fois de l’année qu’un surfeur brésilien n’est pas présent en finale.
– Avec les 6 500 pts de sa demi-finale, Jérémy Florès a déjà dépassé son total de l’an passé.
– A peine cinq mille points d’écart entre les cinq premiers du classement : le lycra doré se cherche des épaules plus solides.
– Le futur retraité CJ Hobgood enrichira-t-il sa carrière d’un grand chelem de 25es places ? Il aura au moins gagné le GoPro Challenge.
> LES STATS
– 100 % de victoire pour Italo Ferreira face à Kelly Slater, en deux confrontations. Rare mais pas unique : Alejo Muniz, Joel Parkinson, Andy Irons ont connu pareil début de série dans leurs face-à-face contre l’undécuple champion du Monde.
– Quatrième finale en carrière pour Owen Wright : deux victoires (New York 2011 et Fidji 2015) pour deux défaites (Teahupo’o et Trestles 2011).
– 16,35 pts : la moyenne des totaux de Owen Wright dans ce contest. Dont quatre notes parfaites.
– Cette compétition a rapporté 345 $ par vague surfée à Kelly Slater (37 notes pour 12 750 $ de prize money), soit le plus mauvais ratio de la semaine.
> LES CITATIONS “JE ME MOTIVE”
– Joel Parkinson : “Je suis à fond quand les vagues sont bonnes mais j’ai du mal à m’emballer pour aller surfer des séries dans des vagues pourries comme on a eu sur la Gold Coast. Je ne ressens plus la même énergie, anxiété pendant mes séries et ça ne revient pas autant qu’avant.”
– Taj Burrow : “Je ne ressens pas la même flamme à chaque contest comme c’était le cas avant. J’ai l’impression que si les vagues me plaisent, si ça a l’air sympa, comme ça a pu être le cas ici à Cloudbreak, alors je suis motivé. Mais pas pour aller remporter ma série, plus pour aller me mettre des barrels sans personne à l’eau. Ça m’arrive encore d’être hargneux contre certains surfeurs et dans certains conditions mais parfois je laisse faire les choses.”
> LA VIDÉO
La liste des séries parfaites s’est enrichie de deux 20/20 cette semaine grâce à Owen Wright. En voilà la compilation exhaustive, depuis 1996 :
> QUELQUES PHOTOS
> LA VIE SUR PLACE
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=zEhPiIov29g[/youtube]
> LA QUESTION A DIX MILLE DOLLARS FIDJIEN :
A quelle année faut-il remonter pour voir Kelly Slater rater les phases finales à Fidji ?
a) 1996
b) Ce n’était jamais arrivé
c) 2004
d) 1932, battu par Duke Kahanamoku
Prochain rendez-vous du 8 au 19 juillet à Jeffreys Bay !
Source : wsl, surfagram. La Gazette du World Tour est librement inspirée de la version de nos confrères footeux.