“Go West Go Wild” : le slogan du Margaret River Pro plante parfaitement le décor. A la veille du lancement de la compétition, pendant une session au coucher de soleil, le line-up avait été évacué en urgence après la visite inattendue d’un — gros — requin. Depuis, les premières séries de la compétition ont pu débuter sans aucun incident, mais la tension reste évidemment palpable au sein de l’élite.
Pour minimiser le risque requin, la WSL a mis en place un protocole de sécurité sur les étapes dites « sensibles », dont Margaret River fait évidemment partie. Les photographes aquatiques devront ainsi se contenter de shooter depuis un jet-ski, une mesure saluée à l’unanimité par les principaux concernés : tous gardent en mémoire l’attaque sur Mick Fanning l’année dernière à Jeffreys Bay, et le photographe Kelly Cestari, qui filmait alors en “aquashoot” pendant l’accident.
Un protocole impressionnant
Pour les étapes sensibles comme Margaret River et J-Bay [où un protocole identique sera mis en place cette année], la WSL semble avoir alloué un budget colossal pour réduire au maximum le risque requin. Parmi les autres mesures du protocole, la WSL a largement augmenté le nombre de jet skis déployés pendant les séries, avec notamment un engin pour surveiller chaque surfeur. Des jet-skis également équipés d’une caméra sous-marine et d’un sonar de haute précision, dont les données sont directement envoyées à un centre de contrôle basé sur le site de compétition, ainsi qu’au chef juge Richie Porta.