Touchée de plein fouet par la crise économique mondiale, Billabong se voit contrainte de réduire la voilure. Il se murmurait ainsi depuis plusieurs mois que le Billabong Pro Tahiti pourrait disparaître du calendrier 2012 du World Tour… Il n’en sera rien, du moins pour le moment. Car c’est finalement sur le Billabong Pro Jeffreys Bay que la foudre est tombée. Le contest sud-africain, programmé du 11 au 22 juillet prochain, aura bien lieu cette saison… mais plus sous le label d’épreuve World Tour, qu’il perd pour rejoindre la catégorie inférieure des Star 6*, synonyme d’économies substantielles (dotation, organisation) pour la firme australienne. Le champion du monde 2012 se verra donc désigné à l’issue de dix manches contre onze prévues initialement.
La rétrogradation du World Tour d’une compétition sponsorisée par Billabong était dans l’air depuis quelques semaines, au regard des difficultés financières que subit l’entreprise actuellement. “Le changement de statut du Pro Jeffreys Bay fait suite à un examen approfondi de notre part dans lequel nous avons cherché à identifier les économies à réaliser au sein de l’entreprise”, s’est fendu d’un communiqué Billabong. Le groupe de glisse aussie vient en effet de lancer un lourd plan de restructuration, comprenant la fermeture de plus d’une centaine de ses 600 magasins dans le monde, et le licenciement de quelque 400 de ses collaborateurs (sur 6 000 employés). Approchée très récemment pour être rachetée par le fonds Texas Pacific Group, Billabong s’est déjà engagée à se séparer de quelques-unes de ses marques, dont les montres Nixon.
“Regrettable” pour l’ASP
Du côté de l’Association des surfeurs professionnels (ASP), on préfère ménager un compagnon de longue date, qui continuera tout de même à sponsoriser en 2012 trois épreuves du World Tour (Rio, Tahiti, Pipeline). “Nous convenons que le retrait du calendrier du World Tour du Billabong Pro J-Bay est regrettable”, indique le président exécutif de l’ASP, Richard Grellman. “Mais les réalités économiques actuelles sont telles qu’une approche pragmatique de la situation nous paraît aujourd’hui plus judicieuse. Billabong est un soutien de longue date du surf professionnel et elle persiste à parrainer trois des dix épreuves du championnat du monde. Nous nous en réjouissons.”
Le spot de Supertubes ne verra donc pas défiler l’été prochain les meilleurs surfeurs de la planète. Une destination déjà zappée volontairement la saison dernière par Kelly Slater, qui lui avait préféré les ondes chatoyantes des Fidji. Vainqueur des deux dernières éditions, jusqu’à ce jour ses deux seuls succès sur le Tour, le Sud-Africain Jordy Smith devra, lui, apprendre à gagner ailleurs que sur ses terres. Car Jeffreys Bay et le World Tour, c’est bel et bien fini.
Le “nouveau” calendrier 2012 du World Tour :
1. Quiksilver Pro Gold Coast, Australie : 25 février – 7 mars
2. Rip Curl Pro Bells Beach, Australie : 3 – 14 avril
3. Billabong Rio Pro, Brésil : 9 – 20 mai
4. Volcom Pro Fiji, Fidji : 3 – 16 juin
5. Billabong Pro Teahupoo, Tahiti : 16 – 27 août
6. Hurley Pro Trestles, États-Unis : 15 – 23 septembre
7. Quiksilver Pro France, France : 26 septembre – 6 octobre
8. Rip Curl Pro Portugal, Portugal : 7 – 17 octobre
9. O’Neill Cold Water Classic Santa Cruz, États-Unis : 2 – 12 novembre
10. Billabong Pipe Masters, Hawaii : 8 – 20 décembre
Vincent Martin.
Plus d’infos sur le World Tour sur Planète Surf
Jbay cest mythiques, ils se sont craqués!
tout a fait d’accord avec toi
Guy es-tu fou? Vas-y et dis nous si c’est une vague pour laquais! Tu vas me dire que rio est mieux?
Ps : super les dessins sur la saint valentin…
dommage, une des plus belles vagues du monde en moins au calendrier, il devrait changer de nom » dream tour » ça lui correspond plus !!!
C’est une vague pour laquais, elle dépasse rarement 1m40! c’est tant mieux!
Deux épreuves en australie, trois aux USA en comptant hawaï, je pense qu’on devrait faire au moins une compétition par continent. Dommage.
c’est n’importe quoi! on enlève une vague exceptionnelle alors qu’on pourrait enlever plutôt celui de rio… les vagues étaient pourries l’année derniere. Ils préfèrent les spots de ville apparament…