[ERRATUM & MEA CULPA : quelques chiffres erronés s’étaient glissés dans la première version de l’article, publiée mercredi 18 mars. Des erreurs corrigées depuis. Merci à « Rome » pour sa vigilance]
Medina sacré premier champion du monde brésilien en décembre dernier, Toledo vainqueur de la première épreuve 2015 du WCT… Whaouh, whaouh, whaouh… Le vent est-il en passe de tourner sur le circuit mondial de la WSL ? Réponse dans deux semaines à Bells Beach. Tiens donc, une épreuve remportée en 2013 par un certain Adriano de Souza, alors premier Brésilien à faire sonner la cloche.
Pour confirmer ou infirmer ce sentiment de vague de fond brésilienne au sein de l’élite mondiale, le mieux est encore de se plonger dans les statistiques. La base la plus légitime nous semble être la période s’étalant de 1992 à 2014, soit depuis la création des circuits World Championship Tour et World Qualifying Series.
9 VICTOIRES POUR MEDINA/DE SOUZA : AUTANT QUE TOUS LES AUTRES BRÉSILIENS DEPUIS 1992
Depuis la mise en place de ces circuits WCT/WQS, on distingue objectivement deux époques : une première allant de 1992 à 2008 (celle des Fabio Gouveia, Peterson Rosa, Victor Ribas, Neco/Flávio Padaratz, Renan Rocha…), et de l’autre, la génération De Souza (avec Medina, Toledo, Pupo, André, Muniz…).
Pourquoi ce distingo ? Les chiffres parlent d’eux-mêmes : à eux seuls, Adriano et Gabriel ont explosé les compteurs, auteurs de 17 finales en CT contre 23 seulement pour l’ensemble des surfeurs brésiliens précédents.
En termes de victoires, Medina fait tout péter avec 5 passages sur la première marche du podium (depuis son arrivée en 2011). Mieux, avec Adriano, ils totalisent 9 victoires, soit autant que tous les autres Brasileiros à les avoir précédés.
En 22 ans et plus de 250 épreuves du WCT, on ne compte que 18 victoires brésiliennes sur le CT. Compte tenu de leur représentation sur le circuit élite, c’est peu, mais surtout, leur succès est inversement proportionnel à leur représentation. Explications. D’une quinzaine de « vert et or » en moyenne sur le CT pour la période 1992-2008, on est passé de nos jours à moins d’une dizaine (7 en 2015).
Pour info, comparons brièvement le succès du surf brésilien sur la seconde division du surf mondial, le WQS. Entre 1992 et 2014, ils ont remporté à 9 reprises le circuit des Qualifying Series, contre 6 fois pour la seconde meilleure nation, l’Australie. Tout aussi significatif, les Brésiliens ont décroché 180 victoires en QS (98 dans leurs pays, 83 à l’international) sur la même période. En moyenne, on peut dire qu’ils remportent 1/5ème des épreuves du QS chaque saison. En résumé, une présence forte sur le QS et un succès au rendez-vous.
9 TITRES MONDIAUX BRÉSILIENS SUR LE QS
Cette réussite sur le QS a tôt fait de relancer les clichés d’un surf brésilien efficace voire ingénieux dans les petites conditions médiocres qui constituent la majorité des épreuves du circuit qualificatif. Sur le CT, cet argument ne vaut plus. L’an passé, Medina s’est imposé sur des destinations parmi les plus emblématiques de ce Dream Tour tant promu – Snapper, Fidji, Tahiti – sans oublier une finale mémorable à Pipe.
Reste à savoir si Medina est un talent individuel exceptionnel ou le moteur de toute une génération. À 21 ans seulement, le champion du monde en titre est sans aucun doute en passe de faire tomber une frontière mentale auprès des kids brésiliens et, d’ici cinq ans, il y a fort à parier que les commentateurs de la WSL devront apprendre à manier le portugais un peu mieux. Ça tombe à pic, Gabriel se propose justement de nous apprendre la langue…
Finales et victoires brésiliennes 1992-2014 :
Demande a Franck si les brésilien génère de la jalousie…. Mais pourquoi ? Pour être un peuple Heureux ? En tout cas, c’est une vraie évidence que le Brésil est une sacre potence du surf !!!!!
Pourquoi vous la presse, vous ne questionné pas lattitude de ce surfeur Glen Hall…hun ? Pourquoi ?
20 brésiliens sur le CT en 2008, sérieux ?
Encore des Inf0s bidons : entre 92 et 2004 c plus de quatorze finale sur le c t pour les bresiliens