Alors que les Wavepools commencent à pousser un peu partout comme des champignons (la dernière en date serait celle prévue en France à Castets), Joel Parkinson lui, n’a jamais caché son non enthousiasme pour ces dernières. Avoir des vagues artificielles pourquoi pas, y faire des compétitions dedans à la limite, mais y organiser une étape du World Tour…
Il est vrai en plus que son surf puissant basé sur le rail n’est pas vraiment adapté à une vague artificielle plutôt molle. On a pu le constater lors de la Founders Cup’. Parko ne serait pas non plus très emballé par un chronomètre à tubes comme nous avons pu le voir lors de cette première épreuve officielle (et on peut le comprendre).
Un avis que partage plus directement Bobby Martinez interrogé par Stab : « Je m’en fiche de savoir à quel point la vague de Kelly a l’air cool. Toutes les personnes à qui j’en ai parlé m’ont dit que la vague devenait ennuyante après l’avoir surfé une fois. Leur façon d’utiliser cette vague est mauvaise à mes yeux. C’est cool d’avoir imaginé le concept, c’est encore plus cool de voir qu’il fonctionne, mais aller aussi loin avec ces compétitions c’est ridicule, ce n’est que mon avis » a-t-il précisé.
Bien que les autres noms n’ont pas encore fuité, il semblerait que Parko ne soit pas le seul surfeur du CT peu emballé à l’idée d’aller s’amuser dans la piscine de Kelly. Mais (sauf si l’on s’appelle Kelly Slater), se retirer d’une épreuve du CT n’est pas chose facile. Il faut une excuse valable (blessure, excuse familiale…) si l’on ne veut pas s’exposer à une amende. Surtout quand c’est parce que l’on n’est pas emballé à l’idée de surfer un spot en particulier.
A ce stade, aucun n’a officiellement fait part de son envie de ne pas participer au Surf Ranch Pro. Mais ne soyez pas surpris si quelques surfeurs se retrouvent blessés au début du mois de septembre…
>> Source : Stab
>> Photo à la une : WSL / Kenneth Morris
C’est en effet ridicule d’y faire une étape du World Tour… Bravo Parko. D’ailleurs Kelly ne s’est pas fait de problème ces dernières années à snober le Brésil…