L’histoire débute en Californie,
comme elle pourrait commencer chez nous, par la rencontre d’un supergrom qui
cagnasse toutes les vagues au pic et d’un vieux local qui compte bien se faire
respecter. La tension monte et les choses s’enveniment quand l’ancien lève la
main sur l’adolescent. Gifle, coup de planche ou tête sous l’eau… les
témoignages diffèrent…
Toujours est-il que c’est mal pris par le grom… et sa
maman qui voit la scène depuis la plage. Elle prévient la police qui intervient
à l’américaine : voitures de
patrouille sur le parking, policiers en tenue sur la plage, bateau de police au
line-up et hélicoptères qui survolent la scène ! Une opération à l’ampleur et au coût démesuré pour appréhender le « hot local » de Salt Creek, sans qu’aucune charge
ne soit ensuite retenu contre lui.
La scène n’est par contre pas passée inaperçue,
et depuis 10 jours chacun y va de son commentaire sur la toile. Entre les
appels à snaker le jeune sur chaque vague, les explications du coach, les
excuses du père, et les analyses des médias traditionnels de la violence dans
le surf… l’ambiance alterne entre règlements de compte et séance de psychologie
collective.
Un mélo a l’américaine somme toute assez pathétique, mais au fait, chez nous comment règle-t-on ces embrouilles entre surfers ?
Ben moi c’était super dans l’eau hier et pourtant on était une petite douzaine,bonnes vagues et bonne ambiance;)
Salut je suis d’accord avec Phloji, trop de tensions ridicules sur les spots et des attitudes souvent limites.
En France soit ça s’excite et cela reste au niveau verbal soit ça peut escalader par de la violence physique…Perso je laisse pisser même si je me suis fais taxer, je discute je m’explique mais je ne cherche pas la bagarre. Mais si un jour on s’en prend physiquement à moi (même si j’ai merdé) je ne me laisserai pas faire. (je n’ai pas fait des arts martiaux et sports de combat pour me faire taper sans répondre…)
En France métropolitain, personnellement jai du mal à retrouver l’esprit surf. Je trouve ça désolant de se faire snaker par un « local » lorsqu’on est 3 à l’eau. Et de plus quand il se retrouve trop à l’intérieur pour passer la section. Le surf est devenu trop un « je suis la pour prendre le plus de vagues possible » au lieu de « je suis là pour passer un bon moment de partage ».