Pour être tout à fait honnête, difficile de savoir s’il vaut mieux en rire ou en pleurer.
Alors que le Gouvernement a décrété depuis le 29 octobre dernier un 2e confinement, les surfeurs étaient encore nombreux à l’eau hier, profitant d’un mois de novembre plus qu’agréable.
Des surfeurs encouragés par un temps printanier aux conditions de surf automnales évidemment mais pas que.
Car pour être une nouvelle fois honnête, c’est le flou total depuis le début de ce confinement. Qui a (légalement) le droit ou pas de surfer ? Difficile d’y voir clair tant les infos se contredisent et chacun y va de sa situation. Autant dire qu’il y a autant de situations qu’il y a de surfeurs.
Et s’il ne s’agit absolument pas de nier la gravité de la situation épidémique actuelle, beaucoup de surfeurs aujourd’hui ne comprennent pas l’intérêt de cette restriction d’une pratique sans risque sanitaire comme nous l’écrivions déjà sur ce site il y a quelques jours. « Ou pourquoi en mai on pouvait surfer mais pas étaler sa serviette, et pourquoi aujourd’hui c’est l’inverse… Ou comment on peut dire que le surf est un sport à risque alors qu’on peut encore tirer au fusil à quelques centaines de mètres des habitations… »
Des surfeurs qui se sont rassemblés en nombre le week-end dernier pour réclamer un accès à la mer.
Au début de ce 2e confinement, ce genre de scène s’était déjà produit en Bretagne chez nos amis Bretons.
C’est plutôt la fin de la grève, arf arf
Faire soit même la grève de la fin, n’a jamais empêchés les autres d’en mourir …
Personne ne peut vous dire pour qui, mais rappelez vous bien pour qui ne pas voter la prochaine fois !
Pendant ce temps, les uns perdent la santé voire leur vie, les autres perdent leur emploi… Mais ici le problème c’est perdre une vague, une session.
Une certaine idée de la solidarité en quelque sorte.
Le surfeur serait il égoïste ?
Comme dirait l’autre, le pb en france c’est pas les jeunes… 😉
Sur le fond, à l’échelon individuelle, on a tous une bonne raison d’aller profiter, et chacun se croit légitime dans ce qu »il fait.
En pratique, si chacun fait ce qu’il veut et bah les autres voudront faire pareil. Et puis après on se retrouve après la baignade, et puis pendant qu’on se contamine, les actifs et les familles attendent que le confinement soit levé..
bref les vieux bourgeois condescendants rentrez à la maison