Dérogation à la règle des 10km pour les clubs et les écoles
Le surf est enfin considéré comme un « établissement recevant du public en plein air ».
19/04/2021 par Rédaction Surf Session
Bonne nouvelle !
Le Ministère des sports a pris de nouvelles mesures concernant la pratique du surf. C’est ce que nous apprend un communiqué de la Fédé publié ces dernières heures.
Rappelez-vous, le Ministère des sports avait annoncé la semaine dernière qu’il était à présent possible d’accéder à un équipement sportif de plein air n’importe où dans votre département ou bien dans un rayon de 30km autour de chez vous. Mais le surf n’était alors pas concerné.
Avant les dernières annonces de vendredi, la pratique du surf était possible uniquement pour les personnes résidant à 10km ou moins d’un spot. Les écoles elles, avaient l’autorisation d’exercer dans un rayon de 10km, avec des adhérents habitant eux aussi dans ce rayon des 10km. Tout en respectant bien évidemment les horaires du couvre-feu (6h-19h).
Après avoir entendu la colère des surfeurs et des écoles, le Ministère des sports a pris une décision, présentée dans le communiqué de la Fédé :
« L’activité encadrée du surf se faisant dans l’espace public, mais dans des conditions particulières d’organisation et de sécurité et dans un espace identifié, les écoles de surf et stand up paddle, et les clubs affiliés, sont assimilés par le Ministère chargé des Sports à des Établissement Recevant du Public de type Plein Air. » Enfin ! Le surf est donc maintenant considéré comme « établissement recevant du public en plein air ».
Voici les nouvelles mesures concernant le surf :
– 8 élèves maximum par moniteur
– Respect de la distanciation physique de 2 mètres
– Droit de se déplacer dans son département ou de franchir la frontière de ce dernier dans un rayon de 30 km autour du domicile et respect des heures de couvre-feu (6h-19).
Une bonne nouvelle qui a réjoui le nouveau président de la Fédé. La semaine dernière, il nous avait confié sa colère face aux anciennes décisions du Ministère des sports, décrivant la situation comme une injustice : « Je ne comprends pas cette mesure de restriction d’accès aux sports en pleine nature. Je ne comprends absolument pas. Je suis révolté. On est en plein air et on sait que la pratique du sport en plein air ne génère pas de risque pour la santé, bien au contraire. »
Damien Castera : "Je vois ça un peu comme une initiative qui va dans le bon sens et peut-être une opportunité de rectifier un peu le tir des vagues artificielles".
Comment Jacques Lajuncomme peut-il appeler tous les pratiquants de surf à rejoindre la fédé, alors que celle-ci ne défend que ces intérêts propres?
Il y a effectivement « un gap » pour reprendre ces propos, entre le surf-fédé et le surf.
Que dois-je faire pour pouvoir aller surfer, payer des cours de surf? Payer une licence? Waw belle négociation la fédé!
Et puis c’est merveilleux de se réjouir que l’océan soit considéré comme un « établissement recevant du public en plein air ». C’est beau. ça fait rêver.
Comment Jacques Lajuncomme peut-il appeler tous les pratiquants de surf à rejoindre la fédé, alors que celle-ci ne défend que ces intérêts propres?
Il y a effectivement « un gap » pour reprendre ces propos, entre le surf-fédé et le surf.
Que dois-je faire pour pouvoir aller surfer, payer des cours de surf? Payer une licence? Waw belle négociation la fédé!
Et puis c’est merveilleux de se réjouir que l’océan soit considéré comme un « établissement recevant du public en plein air ». C’est beau. ça fait rêver.