Contrairement à ce qu’on aurait pu croire, les jeux Olympiques de Tokyo se dérouleront bien dans de vraies vagues et non dans une piscine à vagues. Cependant, la Fédération française de surf se fait l’écho de rumeurs selon lesquelles un bassin pourrait être construit sur le site de Tokyo afin de parer à l’éventualité du manque de vague durant les 15 jours de fenêtre dont disposera l’organisation. Mais trois spots potentiels ont été identifiés pour y organiser la compétition olympique : Chiba, Kanagawa et Izu.
Coup d’oeil à ces vagues où l’or olympique se jouera peut-être en 2020.
Chiba :
Chiba fait partie de la zone de surf la plus réputée de Tokyo. De juin à septembre, des houles d’1 à 2 m arrivent régulièrement. Concernant le vent, le découpage de la côte fait que certains spots peuvent être offshore quand d’autres sont onshore. En 2004 et 2005, Chiba fut même une étape de l’ASP World Tour. Et cette année, un QS 6000 y a été organisé en mai. C’est Evan Geiselman qui s’y était imposé :
Kanagawa :
Le nom de Kanagawa est souvent associé à l’oeuvre de emblématique de l’artiste japonais Hokusai “La grande vague de Kanagawa » (qui a inspiré le logo de Quiksilver). Niveau surf, les beachbreaks de Kanagawa offre des vagues assez aléatoires mais que des compétiteurs en canne peuvent fracasser…
Izu :
Niijima est le principal spot de cet archipel. En 2003, l’ASP World Tour a organisé une étape sur ce spot durant laquelle Andy Irons s’était imposé. Niijima est connu pour ses beachbreaks qui fonctionnent toute l’année.
Les sélections olympiques, le format de compétition et donc le spot, autant de paramètres qu’il va falloir prendre en compte pour que la première compétition de surf olympique soit un succès.
