Gabriel Medina s’engage avec Rip Curl pour 5 années supplémentaires
Et la marque australienne fête ça en sortant un édit de sa pépite brésilienne.
07/12/2020 par Marc-Antoine Guet
12 ans. Cela fait déjà 12 ans que Gabriel Medina surfe avec le sticker de la marque australienne. Et l’histoire d’amour n’est pas près de se terminer puisqu’on a appris aujourd’hui que le double champion du monde brésilien venait de prolonger avec Rip Curl pour 5 années supplémentaires.
Une signature de contrat effectuée depuis le balcon de la maison Rip Curl à Hawaii, balcon surplombant un Backdoor on fire la veille de la reprise du Championship Tour à Pipe. Tout sauf une coïncidence. Car c’est ici que le Brésilien s’est fait un nom en soulevant à 2 reprises (2014 et 2018) la couronne mondiale.
À l’heure où la tendance dans le sponsoring est plutôt à l’inverse, c’est une belle marque de confiance que vient d’offrir Rip Curl à son athlète
« Rip Curl et moi, nous sommes ensemble depuis longtemps et nous nous connaissons bien », a précisé Medina. « Nous avons beaucoup de respect et de soutien l’un pour l’autre ».
Une bonne nouvelle pour le puissant goofyfoter d’1m80 qui s’apprête demain (8 décembre) à lancer sa saison 2021 à Pipe. Avec dans le viseur, une 3e couronne en septembre prochain.
« Les vagues vont être bonnes pour Pipe et j’adore cet endroit. Je veux commencer le tour et surfer dur à nouveau. Je suis prêt. » On veut bien le croire sur parole.
Car après une saison blanche due à la crise sanitaire, Medina n’est pas le seul à avoir hâte de reprendre. Le monde du surf et les aficionados de la compet’ en particulier attendent avec impatience ce grand retour prévu demain à Pipe.
2021 pourrait bien être une (très) grande année pour Medina qui, en plus de s’être fixé comme objectif d’aller décrocher une 3e couronne, représentera à 26 ans, son pays aux Jeux olympiques de Tokyo. Champion du monde et champion olympique la même année, un exploit qui resterait à coup sûr dans les annales.
Si le Brésilien souhaite marquer un peu plus l’histoire, c’est maintenant.
"Si on a l'impression qu'on ne se fait pas entendre en terme d'environnement, c'est probablement à cause de budgets plus importants qui crient plus fort que nous".