Samsung, sponsor principal de la World Surf League, ne renouvellera pas son partenariat en 2017. Une information confirmée hier par la WSL et qui intervient moins de deux mois après la démission de son PDG Paul Speaker et à deux semaines de la reprise du World Tour 2017.
Bien que le responsable de la communication de la WSL Dave Prodan assure « une saison 2017 excitante et des annonces d’ordre commercial à venir« , l’avenir immédiat semble compliqué pour la Ligue. Et les perspectives à long terme guère plus réjouissantes.
Force est de constater l’efficace travail que fournit la WSL depuis 3 ans : webcast de qualité, uniformisation des événements, présence solide sur les réseaux sociaux, retransmissions TV etc. Des efforts qui ont permis à la WSL de croître 5 fois plus rapidement que la NFL, la ligue américaine de football, et témoignent de l’engouement du grand public pour notre sport.
Oui mais voilà : malgré une audience en hausse et des likes par centaines de milliers, l’argent fait cruellement défaut dans les caisses. Le journaliste Jake Howard estimait que l’année 2015 s’était terminée sur un déficit de 30 millions de $. Avec un budget de fonctionnement estimé entre 40 et 50 millions pour 2017 (3 à 5 millions par épreuve WT, sans compter les épreuves BWT, 60 QS hommes et 41 QS femmes etc.) et le départ de Samsung, la facture risque d’être aussi salée que l’air que respire Rosy Hodge pendant ses heures de taff.
D’autant que, même si Jeep reste sponsor de la ligue aux côtés de partenaires secondaires comme GoPro ou encore AirBnB, deux des onze épreuves du Tour n’ont pas de sponsor majeur : Fidji et le Brésil. Rien de surprenant pour Fidji tant les coûts de logistiques et de production sont élevés sur ce petit bout de caillou perdu au beau milieu de l’océan Pacifique. Un peu plus inquiétant pour le Brésil, souvent présenté comme le nouvel eldorado de la surf-industry.
Que l’on se rassure quand même : l’heure n’est pas encore au dépôt de bilan pour la WSL et ce grâce à la générosité du milliardaire Dirk Ziff, son actionnaire principal. Avec une fortune personnelle actuellement estimée par Forbes à 4,8 milliards de $, cet homme d’affaires qui a également investi dans la Kelly Slater Wave Company et assure le rôle de PDG de la WSL par intérim depuis le départ de Speaker, a de quoi continuer à maintenir le navire à flot. Mais jusqu’à quand ?
Sauf arrivée surprise d’un nouveau partenaire majeur, l’avenir ne passera pas sans une remise en question du fonctionnement et des ambitions de la WSL : réduction des frais (adieu les structures XXL sur la plage, la prod TV démesurée, les yachts à Fidji), diminution du nombre d’épreuves… ou encore passage du webcast au payant.
Car une chose est sûre : personne n’a envie de voir disparaître la WSL qui, bien que souvent critiquée, reste une des plus belles vitrines de notre sport.
La WSL est comme la WWE. Completement truquée. Les rookies n’ont pratiquement aucune chance de rester ds le tour sans les points QS. La victoire de Souza a reveillé les gringos et ils veulent plus que ca arrive. Ils ont cru qu avec Medina, ils feraient du biz chez les brazos, l article confirme la plantade. Avec John John, ils ont l athlète Nike qu ils peuvent faire mousser pdt les 10 ans a venir. Demandez juste à Flores, ce qu il en pense.
La WSL tt comme la WWE est une rente de situation pour « l’athlète » du Top 15 si chacun sait rester à sa place. Just ask Bobby Martinez.