[Poisson d’avril] Changement de carrière pour Alana Blanchard

« J’ai peur que mes fans ne me comprennent pas, quoi…. » confie-t-elle, visiblement soucieuse « …mais je pense que ceux qui m’aiment pour qui je suis, non pas pour ce que je représente, comprendront… »

Car pour une décision, celle-ci est de taille, la native de Kauai ayant décidé de mettre sa carrière sportive entre parenthèses « pour une durée indéterminée… » suite à une visite rendue avec sa célèbre moitiée, l’Australien double champion du monde junior Jack Freestone, à une voyante sur Manly Beach, lors de l’Australian Open en début de saison. « Je ne suis pas du genre à croire en ce genre de chose, mais Laura (Enever) nous a dit qu’elle était super forte alors on s’y est aventurés, juste pour le fun… » Mais question fun, ça n’était pas trop ça…

« La voyante m’a dit sèchement, d’entrée, que je vivais un mensonge, qu’il fallait que j’arrête de faire ma merlette à me la jouer princesse hawaiienne alors qu’avec un nom comme Blanchard je venais évidemment de Normandie; donc qu’il fallait arrêter la comédie là et rentrer à Ouistreham, dans le Un-Quatre »…

…et Alana de continuer son récit « Déjà j’étais vraiment choquée car elle nous avait accueillis assez froidement, quoi… au début je pensais que c’était pour le théâtre, pour nous mettre dans l’ambiance, mais au fur et à mesure de la séance on se sentait de plus en plus mal à l’aise avec Jack, comme si elle nous en voulait pour quelque chose, c’était bizarre… » l’atmosphère était donc pesante et pour cause, la voyante allait leur annoncer une autre nouvelle bouleversante.

« Concrètement elle nous a dit que nous deux (Jack et moi), ça n’était plus possible, que si on continuait à sortir ensemble et à être aussi atrocement gosse-beaux, on finirait inévitablement par copuler et avoir des enfants, et qu’avec des géniteurs aussi beaux, les enfants seraient juste trop beaux et que cela risquerait de déséquilibrer fortement la balance beau/moche mondiale, et que ça pourrait créer un truc spatio-temporel genre trop dangereux quoi… »

Visiblement chamboulée par ces intenses révélations, Alana a donc pris quelques semaines pour digérer, prendre du recul et faire dernière à Snapper.

« J’avais vraiment pas la tête à faire les compétitions, ça m’a vraiment retournée quoi… je n’ai d’ailleurs posté que 4 photos de mes fesses sur Instagram en 4 semaines, c’est dire… Alors j’ai du prendre une décision, et c’est peut-être la plus importante de toute ma vie, mais il faut que je le fasse, pour moi, pour trouver ma vérité vraie… »

Alana décide donc de quitter le monde de la compétition à plein temps et de partir retrouver ses racines, en Basse Normandie. « J’ai regardé ces sites sur internet de généalogie et ai retrouvé mes ancêtres, alors je pars en quête, je veux savoir qui je suis, d’où je viens, et plus important encore, où je vais… »

Mais quitter le tour n’est pas sans conséquences, tout d’abord pour sa vie personnelle avec Jack, dont elle se sépare, avec amertume. « Je l’aime, je l’aime comme un fou, comme un roi, comme une star de cinéma; tu vois je l’aime comme ça, mais notre amour n’est pas possible, quoi… il m’effraie après ce que la voyante nous a dit. C’est vrai que côté parents gosse-beaux il y’a déjà Brad et Angelina (Pitt et Jolie), donc je n’ai pas envie d’être le couple « de trop » et être responsable de la fin du monde à cause de notre relation, alors je préfère tout arrêter, c’est ma contribution à l’humanité quoi… »

Pour la partie professionnelle, nous avons contacté Rip Curl par le biais de son marketing manager Europe, Jean Sebastien Estienne, qui s’est empressé de renouveler son soutien à la néo-Ouistrehamaise. « Nous soutenons Alana depuis toujours et continuerons de le faire. C’est certainement une autre version de The Search, mais nous sommes de tout coeur avec elle, et qui sait, peut-être se risquera-t-elle à courir les compétitions locales. En tous cas c’est une nouvelle aventure et nous sommes heureux d’accueillir Alana dans ses terres natales, sans compter l’ouverture d’un nouveau magasin 100% Rip Curl dans la banlieue Sud Est de Équeurdreville-Hainneville. C’est un niche-market mais c’est un beau pari pour la marque. »

Après quelques recherches, Alana a donc trouvé certaines connexions familiales, notamment avec les gérants de Blanchard Normandie, les leaders du matériel agricole dans la région. À ce jour, pas de réponses à nos mails pour recueillir leur réaction mais il se murmure que déjà une fête est organisée pour accueillir Alana, avec majorettes et défilés de chars (prêtés par Blanchard Normandie).

La principale victime est donc Jack, qui se retrouve seul, et risque de perdre une bonne moitié de ses followers sur Instagram pour cause de manque flagrant d’intérêt.

Mais le bougre n’a pas dit son dernier mot. Joint par Skype cette nuit, Jack m’a confié qu’il comptait suivre Alana dans sa quête à Ouistreham, quitte à lui-même faire le sacrifice de son nom pour se rapprocher des racines normandes de sa belle.

« J’ai contacté l’état civil à Caen et ai déjà demandé mon changement de nom. À compter de demain, il faudra m’appeler Jacques Pierre-Libre, et j’ai déjà pris ma licence au Surf in Trouville Club, le président M. Thibaut REGENT m’ayant offert une licence fédérale pour 2014, il me tarde d’attaquer le circuit des Coupes de la Manche. » précisait Jacques, extatique.

Un changement pour Alana qui n’est donc pas sans conséquences, mettant en péril non pas une mais deux carrières de haut niveau; elle déjà sur le WCT et son petit ami, qui était lui en passe de se qualifier.

Contactée via Whatsapp dès l’annonce de cette nouvelle, la voyante de Manly Beach, préférant rester anonyme, expliquait qu’en fait elle n’était pas du tout voyante, mais en avait juste plein les nifles de voir ses deux garçons de respectivement 13 et 16 ans s’enfermer tour à tour de douteuses et bruyantes minutes dans la salle de bain, et sans pour autant prendre de douche, dès qu’une nouvelle photo d’Alana apparaissait sur leur Instagram.

«Elle z’ont pas aut’ chose à fout’ que d’poster leur c*l sur Instagram ? », s’écriait la voyante, énervée « …au moins comme ça avec celle-là en moins y seront peut-être plus attentifs en classe. La prochaine dans mon collimateur c’est la Nikki Van Dijk là, j’vais l’envoyer faire un tour en Hollande, y’a pas moyen qu’elle soit du Sud de l’Australie avec un nom pareil, et au moins comme ça elle arrêtera de poster ses photos de string elle aussi. »

Après avoir relaté la supercherie à Alana et Jack, il semblerait que l’hawaiienne remette à nouveau son changement de carrière en question, quant à Jack, il insiste pour garder son nom français, « parce que Jacques Pierre-Libre, ça pète grave » dit-il.

Enquête réalisée par Julien « Vico » HAMEL (@julienvicohamel)

Tags: Alana Blanchard Jack Freestone Jacques Pierre-Libre Jean-Sébastien Estienne Normandie Ouistreham